Collection(s) : L'esprit et les formes
Paru le 11/05/2005 | Broché 190 pages
Public motivé
traduit de l'anglais par et prés. par Anne Henry
Quand il a offert à ses contemporains en 1873 La Renaissance, ce bréviaire impertinent et poétique qui leur enseignait le plaisir esthétique, Walter Pater désirait éclairer en termes discrètement révolutionnaires la relation fondamentale qui unit le «regardeur» à l'oeuvre d'art : une satisfaction de tout l'être. Affaire de sensualité et non d'intellect, produit d'obsessions autrement inexprimables et non d'un idéal, l'art ne fait-il pas affleurer dans le sensible les forces profondes qui animent l'homme dans une indistinction troublante, au-delà du bien et du mal ?
Dans ces pages qui démontrent une audacieuse modernité, Walter Pater commente tour à tour La Joconde, La Naissance de Vénus, Le Concert champêtre ou telle statue grecque.
Critique essayiste et romancier britannique d'origine hollandaise (1839-1894), Walter Pater eut, grâce à ses cours d'esthétique, une grande influence sur la génération des années 1880-1900. Son culte de la beauté le conduisit en Italie où il admira et commenta les chefs-d'oeuvre de la Renaissance.