Ethnographier l'universel : l'Exposition Shanghai 2010 "Better city, better life"

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 373 pages
Poids : 714 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-36519-011-4
EAN : 9782365190114

Ethnographier l'universel

l'Exposition Shanghai 2010 "Better city, better life"

chez Société d'ethnologie

Collection(s) : Recherches sur la Haute-Asie

Paru le | Broché 373 pages

Public motivé

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Quatrième de couverture

Nées au milieu du XIXe siècle en Occident, les expositions universelles constituent depuis lors des moments particuliers où s'esquissent des mises en ordre du monde qui ne porteraient pas à conséquence. Gagnant l'Asie au début des années 1970, elles offrent cependant des prises uniques pour comprendre, d'un point de vue empirique, ce que pourraient être des alternatives à la cosmologie moderne occidentale, permettant ainsi d'appréhender le pacte moderniste depuis un autre centre. À l'Exposition de 2010, la Chine accueillait l'ensemble du monde. Elle l'invitait à franchir son «seuil» à Shanghai, ville aux multiples visages, ouverte de force et colonisée, puis cosmopolite, «rouge», et finalement, prenant sa revanche, ville «universelle». Au premier coup d'oeil, la disparité manifeste de la carte du «monde en miniature» offerte par la disposition des pavillons faisait apparaître plutôt la discontinuité radicale que l'unité dans la diversité. C'est ce dont témoignent les textes réunis dans ce volume, qui tentent de saisir, au delà de ces discontinuités, comment se projette un universel ; comment il se prépare et se gère ; comment, à chaque moment de l'histoire de sa constitution, d'autres voies sont toujours possibles, des choix toujours à faire.

Biographie

Brigitte Baptandier est ethnologue et sinologue, directrice de recherche émérite au CNRS (Laboratoire d'ethnologie et de sociologie comparative). Ses recherches portent sur les représentations du féminin dans la religion chinoise (Fujian) à travers mythes et rituels, et sur les pratiques d'écriture. Responsable de l'Atelier Chine (LESC), elle s'est intéressée aux effets de la politique de patrimonialisation en Chine. Elle a notamment publié The Lady of Linshui. A Chinese female cult (Stanford University Press, 2008), Du corps au texte. Approches comparatives (Société d'ethnologie, 2008) et Chines, l'État au musée (Gradhiva 16, 2012).

Sophie Houdart est anthropologue, chercheure au CNRS et membre du LESC. Ses enquêtes, menées principalement au Japon, portent sur des sphères sociales dévolues à l'innovation (comme un laboratoire scientifique) ou à la création (comme une agence d'architecture). S'intéressant aux jeux d'échelle entre local et global, elle a travaillé également sur la préparation de l'Exposition universelle japonaise de 2005 (L'Universel à vue d'ail, Pétra, 2013).