Etude économique prospective de la filière électrique nucléaire : rapport au Premier ministre

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 252 pages
Poids : 462 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
EAN : 9782110046826

Etude économique prospective de la filière électrique nucléaire

rapport au Premier ministre

de

chez La Documentation française

Collection(s) : Collection des rapports officiels

Paru le | Broché 252 pages

Public motivé

13.72 Indisponible

rapporteurs Nicole Jestin-Fleury, Jacques Percebois


Quatrième de couverture

Le Premier ministre a demandé par lettre du 7 mai 1999 à Jean-Michel Charpin, Commissaire au Plan, Benjamin Dessus, directeur du programme Ecodev au CNRS et René Pellat, Haut-Commissaire à l'Energie atomique, d'effectuer une «étude sur les données économiques de l'ensemble de la filière nucléaire, notamment l'aval du cycle du combustible nucléaire, y compris le retraitement».

Après avoir pris connaissance des travaux réalisés sur ce sujet dans le passé, le groupe a choisi comme méthode de travail de proposer des scénarios, différenciés par le niveau de la demande électrique et les modes de production susceptibles de la couvrir en 2050. Ces scénarios sont cohérents avec les travaux présentés dans le rapport «Energie 2010-2020» publié par le Commissariat général du Plan en 1998.

L'analyse du parc existant montre l'intérêt de prolonger la vie des centrales et évalue les conséquences du maintien d'une stratégie de retraitement-recyclage jusqu'à la fin de vie des centrales par rapport à l'arrêt d'une telle stratégie en 2010. Pour le parc futur, les choix sont ouverts : la comparaison économique des scénarios fait apparaître que leurs coûts sont peu différenciés. Cependant, les scénarios à basse demande d'électricité dégagent, quel que soit le prix du gaz naturel, une forte économie comparativement aux scénarios à haute demande.

Pour un même niveau de demande, un arbitrage devra être fait entre le cumul de déchets nucléaires à haute activité et à très longue durée de vie et les émissions de gaz à effet de serre. La valorisation de ces deux externalités illustre en particulier l'intérêt potentiel de l'émergence de filières nucléaires nouvelles qui permettraient de réduire le volume de déchets ultimes à stocker, ou celle de nouveaux combustibles susceptibles de recycler plus efficacement le plutonium contenu dans les combustibles irradiés.