Fragrances, du désir au plaisir

Quatrième de couverture

Plaisir olfactif : que peut donc cacher cette expression ? Dans ce jeu subtil qui va du désir au plaisir olfactif (ou est-ce l'inverse ?), point de place pour la demi-mesure ! Par ailleurs, le plaisir est-il lié à une notion de sensation agréable et immédiate ?

Qu'est-ce qui nous fait décider qu'une forme olfactive est bonne ou non ? Les textes du colloque Fragrance : du plaisir au désir, organisé par le Musée International de la Parfumerie de Grasse avec l'aide du Centre Européen des Sciences et du Goût de Dijon et du Laboratoire d'Anthropologie de la faculté de Nice, attestent de l'intérêt croissant que portent les chercheurs à l'olfaction. Ils mettent en évidence les spécificités de l'odorat. On espère alors avancer dans la réflexion en travaillant sur des notions de formes et d'ordres olfactifs : notions, au cœur d'une problématique qui est aujourd'hui plus que jamais actuelle en anthropologie : l'articulation entre nature et culture.

Privilégier une attitude de découverte est le souci permanent du Musée International de la Parfumerie. Il s'impose aux yeux des visiteurs comme un «conservatoire d'objets témoins authentiques directs de culture et d'histoire, le lieu de leur mise en valeur et de leur rencontre avec le public», et demeure lié à une des industries traditionnelles françaises les plus prestigieuses.

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