Collection(s) : Réponses sociologiques
Paru le 01/06/1986 | Broché 206 pages
Public motivé
L'échec scolaire, le nombre d'enfants immigrés dans l'école, la concurrence public/privé, autant de questions qui sont d'actualité pour tous ceux qui s'interrogent sur les transformations du secteur public d'éducation. Est-il possible de faire reculer l'échec dans une banlieue ouvrière et multi-ethnique? Est-il possible de le faire sans mettre en question la transformation des inégalités sociales en inégalités scolaires à travers le fonctionnement le plus quotidien de l'école? A ces questions les auteurs répondent en mettant en évidence les rapports de classe qui se nouent autour de l'école mais passent souvent inaperçus. S'appuyant sur une monographie de quartier, ils décrivent les différentes stratégies des acteurs locaux: enseignants, familles... en particulier la fuite qui contribue à instaurer une école à plusieurs vitesses, en hiérarchisant, de fait, filières et établissements, qu'ils soient publics ou privés. Certains pourtant cherchent à construire une école populaire où l'on réussit. Cet ouvrage est fait pour que la compréhension des rapports sociaux serve leur action.
Alain Léger, Maître assistant à l'Université René-Descartes, est membre de l'équipe de recherche «Sociologie de l'éducation» associée au C.N.R.S. (E.R.A. 281 - U.A. 887). Il a particulièrement travaillé à l'étude sociologique des enseignants français et s'intéresse également au choix des familles concernant l'école publique ou privée.
Maryse Tripier, Maître de conférence à l'Université de Paris VII, sociologue de l'unité de Recherche «Migrations et Société» du C.N.R.S. Ses travaux portent sur la place des immigrés dans la classe ouvrière en France.