Grandeur et décadence d'un peu tout le monde

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 285 pages
Poids : 300 g
Dimensions : 13cm X 19cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-919186-02-0
EAN : 9782919186020

Grandeur et décadence d'un peu tout le monde

de

chez Wombat

Collection(s) : Les insensés

Paru le | Broché 285 pages

18.00 Indisponible

traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Fritz Markassin | introduction de Fred Feldkamp | postface de Thomas Maeder


Les libraires en parlent

Mr julien de la panneterie (Millepages Librairie)

Misanthropologue

Will Cuppy sut joindre sa voix élégante à celles d’autres grands humoristes américains – Benchley, Thurber, Perelman (l’idole de Woody Allen) - pour chanter l’âge d’or du New-Yorker.

Will Cuppy sut plaire à Wodehouse, l’humoriste so-british considérait en effet son oeuvre comme l’une des plus drôles qui soient.

Et puis,Will Cuppy voulut désespérément savoir comment reconnaître ses amis des grands singes, chose à moitié faite il voulut savoir comment cesser d’exister, c’était plus facile !

Grandeur et décadence d’un peu tout le monde, anti-manuel comico-savant consacré aux grandes figures de l’histoire est considéré comme son chef-d’oeuvre.

« Il y avait des Egyptiens plus malins que d’autres. Ceux-là inventèrent la moustiquaire, l’astrologie et un calendrier qui ne marchait pas – de sorte que le jour de l’An finissait par tomber le 14 Juillet. Ils croyaient que le soleil naviguait autour de l’Egypte toute la journée sur un bateau à voiles, et qu’un cochon mangeait la lune tous les 15 jours*. Naturellement, des gens pareils tenaient à laisser trace de leurs idées, afin que les autres puissent faire les mêmes erreurs. Leurs hiéroglyphes, ou écriture en images, étaient composés de hiboux, de canaris, de serpents jarretières et de pièces détachées de réveille-matin. »

*C’est ce qu’on appelait la Sagesse des Anciens

Quatrième de couverture

«Montezuma était empereur des Aztèques, et les Aztèques étaient des Indiens qui vivaient à Tenochtitlán, c'est-à-dire à Mexico. Non, ce n'étaient pas des Incas. Ils avaient leurs défauts, mais ce n'étaient pas des Incas.

Et les Mayas étaient encore autre chose. Ils vivaient au Yucatán, au Tabasco, au Guatemala, et fabriquaient des sculptures pour mettre dans les musées.

Les Toltèques, eux, inventèrent le calendrier aztèque, au moyen duquel tout le monde perdait énormément de temps.»

Des pharaons de l'Égypte antique aux rois de France, en passant par les plus grands monarques, conquérants et explorateurs, ou encore les plus célèbres courtisanes, Grandeur et décadence d'un peu tout le monde revisite les figures majeures de nos livres d'histoire, dont il brosse des portraits aussi drôles que véridiques. Rarement on aura mis autant d'érudition au service du rire - les irrésistibles notes de bas de page de Will Cuppy (art qu'il avait poussé à la perfection) constituant à elles seules un régal d'humour pseudo-savant.

Cette nouvelle édition de son chef-d'oeuvre, traduit une première fois en 1953, est complétée d'une introduction ainsi que de quatre chapitres entièrement inédits.

Biographie

Will Cuppy (1884-1949) écrivit durant l'entre-deux-guerres des textes humoristiques pour de nombreux journaux, du Herald Tribune au New Yorker, sur ses sujets de prédilection, au premier chef la zoologie et l'histoire. Auteur d'une trilogie drolatique sur les animaux, il fit de Grandeur et décadence d'un peu tout le monde l'oeuvre de sa vie, un hilarant anti-manuel d'histoire qu'il ne cessa de peaufiner pendant plus de quinze ans et qui ne parut qu'en 1950, à titre posthume - devenant, par ironie du sort, son premier best-seller.

Misanthrope et asocial, Cuppy avait vécu près d'une décennie en ermite sur une île au large de Long Island, refuge qu'il fut contraint de déserter à contrecoeur. À nouveau sommé de quitter l'appartement new-yorkais où il s'était terré les vingt années suivantes, il mit fin à ses jours en 1949.

Humoriste incomparable, qui comptait au nombre de ses admirateurs P. G. Wodehouse et James Thurber, il est l'incarnation même de l'adage selon lequel «l'humour est la politesse du désespoir».