Harmonies pastorales : les bovins rustiques, sauvegarde des terroirs

Fiche technique

Format : Cartonné
Nb de pages : 159 pages
Poids : 1196 g
Dimensions : 25cm X 31cm
Date de parution :
EAN : 9782914622103

Harmonies pastorales

les bovins rustiques, sauvegarde des terroirs

de

chez Editions du Gerfaut

Paru le | Cartonné 159 pages

Tout public

46.20 Indisponible

Quatrième de couverture

Photographe animalier réputé, Serge Chevallier nous invite à une étonnante odyssée dans les campagnes françaises au fil de plus de 350 photographies, s'égrenant sur 40 années et inédites jusqu'à aujourd'hui. Il campe les bovins, bêtes admirables, dans toute la beauté et la subtilité âpre et harmonieuse de leur cadre naturel de prairies. Il nous invite à sortir des autoroutes, du virtuel et de l'aseptisé pour admirer les rudes saveurs des chemins, de la réalité et des fragrances agrestes: une magnifique redécouverte d'un monde rural dont nos sociétés se sont éloignées avec une terrifiante inconscience.

Les années soixante sont celles de la Terreur pour les races bovines rustiques de France. Polyvalentes ou vouées aux travaux agricoles, elles sont bousculées, laminées, évincées par la mécanisation et par leurs cousines hautement spécialisées, laitières ou bouchères. En 1980, tout est consommé ou presque; si quelques unes - salers ou aubrac - tirent leur épingle du jeu, certaines ont définitivement disparu, beaucoup sont moribondes.

Pourtant, ces races rustiques, merveilleusement adaptées à des terroirs écartés, difficiles d'accès ou de parcours, peuvent contribuer par leur présence à soutenir une économie viable dans ces terres rudes qui autrement seraient abandonnées par les hommes et retourneraient à la friche. La génétique vient ici à la rescousse, car il s'agit de conserver à ces races leurs qualités natives de robustesse et de frugalité tout en améliorant leurs capacités à répondre à des besoins économiques nouveaux, quitte à recréer des souches anciennes comme l'aurochs reconstitué.

Biographie

L'auteur admire un bœuf de la race béarnaise, âgé de cinq ans, et son compagnon de travail. La dernière paire de bœufs béarnais qui a été mise au joug, par M. Courtiade, est présentée par l'écomusée de Marquèze dans la Grande Lande.

Né à Paris en 1938, Serge Chevallier passe régulièrement ses vacances scolaires à la campagne alors que les paysages de nos terroirs sont encore peu transformés et que les traditions rurales sont encore très vives.

De ce contact naît très tôt un fort intérêt pour la terre et la nature dont il veut garder témoignage ce qui le conduit à la photographie. C'est une révélation qui oriente toute sa vie qui s'organise alors autour de cette double passion.

Photographe professionnel depuis 1960, il travaille pour la publicité, le tourisme et la presse avec une prédilection marquée pour la photo animalière qu'il maîtrise en virtuose grâce à son sens du terrain, à sa parfaite connaissance de la vie rurale et à son extraordinaire empathie avec les animaux domestiques ou sauvages.