Collection(s) : Champs visuels
Paru le 01/02/2004 | Broché 325 pages
Public motivé
Historiens et cinéastes
Rencontre de deux écritures
Comment se saluait-on au Moyen-Âge ? A quoi servait un sanctuaire à répit ? Quelles étaient, au XVIIIe siècle, les positions préconisées pour accoucher ? Les pommes de. terre étaient-elles déjà adoptées en Bourbonnais en 1761 ?... Autant de questions qu'ont pu se poser René Alliot, Jean-Jacques Annaud, Daniel Vigne, Éric Rohmer ou Bertrand Tavernier lors de l'écriture de leurs films historiques. En effet, la représentation cinématographique du passé se définit avant toute chose par la reconstitution d'une époque révolue (décors, costumes, lumières, langage, etc.). Passeport pour l'ailleurs, cette reconstitution implique toujours le recours au savoir historique. Il importe donc de s'interroger sur l'apport de l'historien lorsqu'il est appelé à endosser le rôle de
conseiller historique, en particulier lorsque cette fonction est remplie par des chercheurs aussi prestigieux qu'Arlette Farge, Jacques Le Goff, Michel Pastoureau, Jean-Pierre Peter, Jean-Claude Schmitt...
Cette étude est suivie d'entretiens avec les réalisateurs, cénaristes et historiens ayant collaboré à l'élaboration des films.
Ce travail de recherche, mené sous la direction de Pascal Ory et Myriam Tsikounas à l'Université Paris I-Panthéon-Sorbonne, en Histoire contemporaine, a recu le Prix Simone Genevoix en 2002. Priska MORRISSEY est actuellement doctorante en Histoire du cinéma, sous la direction de Jean A. Gili, au sein de la même Université.