Paru le 15/02/2022 | Broché 47 pages
Tout public
À la faveur d'un programme d'inventaire du patrimoine kanak dans les collections publiques des musées hors de Nouvelle-Calédonie, l'auteur propose dans ce texte une réinterprétation de la sculpture monumentale de là Grande Case kanak. Il reconsidère les notions de styles régionaux proposés par Fritz Sarasin, Maurice Leenhardt et Jean Guiart et propose une nouvelle typologie qui, à partir d'un, modèle archétypique, permet de rassembler le corpus des sculptures faîtières et des appliques et offre une interprétation synthétique fondée sur le contexte historique de l'ensemble de la collecte.
« Hùp » désigne en langue kanak le bois de houp, arbre endémique de Nouvelle-Calédonie, omniprésent dans la construction et la sculpture traditionnelle. Dans plusieurs régions, ce mot désigne aussi bien l'arbre que l'image sculptée. D'autres langues insulaires nomment le houp de manière parfois très approchante : « xû », « xhûp », « ù »...
Roger Boulay est né en 1943 dans la Sarthe. Il soutient son doctorat d'ethnologie en 1986, mais c'est en 1979 qu'aura lieu la rencontre décisive avec Jean-Marie Tjibaou qui l'ancrera dans une passion exclusive : l'Océanie. Depuis, il développe une politique de collaboration intense avec les institutions culturelles kanak qui l'amène à se voir confier, avec Emmanuel Kasarhérou, le programme muséographique du Centre culturel Tjibaou (Nouméa).
Commissaire de nombreuses expositions, il est missionné en 2011 par le gouvernement de Nouvelle-Calédonie pour réaliser, toujours avec Emmanuel Kasarhérou, l'inventaire des objets kanak conservés dans les musées français et européens (IPKD).
