Justice, médias, pouvoir : un triangle infernal

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 165 pages
Poids : 246 g
Dimensions : 13cm X 22cm
Date de parution :
EAN : 9782804019396

Justice, médias, pouvoir

un triangle infernal

de ,

chez Labor

Collection(s) : Trace

Paru le | Broché 165 pages

Tout public

14.00 Indisponible

Quatrième de couverture

Ces dernières années ont révélé de façon aveuglante les relations perverses que peuvent nouer les médias et la justice. Bouleversant des notions que l'on croyait bien établies dans notre société - la prééminence du droit, le droit à l'image, la présomption d'innocence, la noutralité et la sérénité du débat judiciaire -, les médias ont amplifié à l'extrême la résonance particulière de certains procès pour en faire des spectacles tonitruants et cacophoniques qui se déroulent autant sur les écrans de télévision et dans les journaux que dans les prétoires. Des moyens hollywoodiens sont déployés pour rendre compte de la moindre péripétie. Et pourtant, l'opinion publique reste sur sa faim et garde le sentiment que l'essentiel lui échappe.

La justice peut-elle éviter le «cauchemar médiatique» ? Faut-il accepter que les médias disent et montrent n'importe quoi sous l'empire de la concurrence ? La demande de justice est plus intense que jamais, face à l'estompement d'autres mécanismes de cohésion sociale. Mais l'institution judiciaire déçoit cette attente, faute de moyens pour y faire face. La confiance dans la justice est à son niveau le plus bas. Est-ce une fatalité ? Est-ce le fruit de l'impécuniosité croissante de l'État, caractéristique du désinvestissement des sociétés occidentales dans l'espace public, ou encore le résultat d'une volonté délibérée de dompter les juges, dont le pouvoir inquiète une classe politique aux abois ? La perte de prestige de la justice est-elle liée à la dissipation du mystère dont elle s'entourait ?

Biographie

Christian Panier, président du tribunal de première instance de Namur et militant de la cause de la magistrature, répond à ces questions et à bien d'autres au cours d'un entretien mené par Jean-Jacques Jespers, journaliste et chargé de cours à l'Université libre de Bruxelles.