L'agonie de l'Algérie française : des sacrifiés d'Oran à celui des appelés de la Force locale algérienne

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 185 pages
Poids : 263 g
Dimensions : 14cm X 21cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-84960-563-9
EAN : 9782849605639

L'agonie de l'Algérie française

des sacrifiés d'Oran à celui des appelés de la Force locale algérienne

de

chez J. Do Bentzinger

Paru le | Broché 185 pages

Tout public

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préface Francis Hamilton


Quatrième de couverture

Avec l'agonie de l'Algérie Française, l'auteur termine sa trilogie sur l'Algérie. Il le fait sans parti pris, ni concession, citant des témoignages édifiants. L'année 1962 s'avère décisive. Elle enterre définitivement les derniers espoirs d'une Algérie française, scellant au passage le destin d'un million de nos compatriotes.

Deux personnalités hors du commun vont s'affronter dans cette lutte finale. Le général de Gaulle, soutenu par l'immense majorité du Peuple français qui veut en finir avec l'Algérie, et le général Salan chef de l'O.A.S. Il va rallier à sa cause la plus grande partie des pieds noirs désespérés, avec l'ultime espoir d'entraîner une partie de l'armée avec lui. Ce dernier sursaut mettra l'Algérie à feu et à sang.

La signature le 18 mars 1962 des « Accords d'Évian », va mettre le feu aux poudres. L'O.A.S. redoublera d'efforts durant cent jours. O.A.S., forces de l'ordre, F.L.N. vont s'affronter dans une lutte à mort sans merci jusqu'à l'indépendance, finissant de dresser l'une contre l'autre, les deux communautés.

Pour un million de nos compatriotes ce sera l'exil, le désespoir au coeur, et pour tout bagage ce qu'ils pouvaient porter avec eux. Pour les Algériens fidèles à la France, les harkis en particulier, le temps des tortures et des exécutions. Pour les 3800 jeunes appelés, désignés d'office pour servir dans la « force locale algérienne », le temps de l'angoisse, de la peur, des humiliations, de l'abandon, se terminant parfois tragiquement dans l'indifférence générale.

Les « Accords d'Évian », que l'on a présentés à l'opinion publique française comme un compromis honorable, n'ont en réalité été qu'une abdication devant la volonté inflexible du F.L.N. de ne céder sur rien. Nous avons accepté qu'il n'y ait pas d'autre interlocuteur que lui-même pour négocier, pas d'octroi de double nationalité pour nos ressortissants. Enfin le Sahara revenait entièrement à l'Algérie.

Pourquoi alors avoir fait une guerre de huit ans et 400 000 morts, pour en arriver là ?