L'enfance et l'adolescence de Napoléon

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 237 pages
Poids : 382 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 979-10-90134-30-0
EAN : 9791090134300

L'enfance et l'adolescence de Napoléon

de

chez Editions Laville

Collection(s) : Napoléon

Paru le | Broché 237 pages

Tout public

24.00 Indisponible

Quatrième de couverture

Napoléon est corse et conservera longtemps la nostalgie de son île. N'oublions pas qu'il fit broder d'abeilles d'or son manteau du sacre : les abeilles de son enfance, les abeilles de son île.

Il a la bravoure, la gravité et la perspicacité des Corses. Il est également superstitieux et peut être dissimulé.

Dans sa toute petite enfance, deux femmes, outre sa mère, l'entourèrent beaucoup : d'abord sa grand'mère paternelle, Maria Severia Bonaparte, Minanna, qui finit par entendre 9 messes chaque jour, autant qu'il lui était donné de petits enfants. Ensuite sa nourrice, Camilla Huri, qui l'aimait plus que son fils.

L'origine paternelle de la famille était florentine. C'est à San Miniato que s'était établi un Jacopo Buonaparte dont le dernier rejeton était le chanoine Philippe à qui Charles, le père de Napoléon, rendit visite lorsqu'il vint à passer ses examens de docteur en droit à l'université de Pise. De son père, Napoléon avait les yeux gris, la persévérance et en hérita le cancer de l'estomac dont il devait mourir.

Sa mère, Laetitia Ramolino, était de Sartène. Napoléon en avait les traits et ce teint presque olivâtre. Il lui doit peut-être son ardeur belliqueuse.

Après Brienne et l'école militaire, où il se comporta studieusement mais ne fut jamais à l'aise, il revint à son activité principale depuis la mort de son père : faire vivre sa famille et s'occuper de l'avenir de ses frères et soeurs.

En fait il profita peu de sa jeunesse et s'imposa très tôt des responsabilités de chef de famille.

Biographie

Historien, spécialiste de l'Allemagne et de la période révolutionnaire et napoléonienne, Arthur Chuquet est né à Rocroi, le 28 février 1853. Il est mort à Villemomble le 7 juin 1925.

A 17 ans, en 1870, il s'engage dans la Garde nationale. De 1871 à 1874, il étudie à l'École normale supérieure.

De 1874 à 1876, il fait un voyage d'études en Allemagne. En 1876, il passe l'agrégation d'allemand. En 1886, il devient professeur de littérature allemande à l'École normale supérieure. En 1893 il est titulaire de la chaire de langues et de littérature germanique au Collège de France. En 1900, il entre à l'Académie des Sciences morales et politiques.