L'homme au travail : l'art de vivre et de survivre

Fiche technique

Format : Relié sous jaquette
Nb de pages : 272 pages
Poids : 2620 g
Dimensions : 30cm X 33cm
Date de parution :
ISBN : 978-88-6112-857-6
EAN : 9788861128576

L'homme au travail

l'art de vivre et de survivre

de ,

chez Ed. White star

Paru le | Relié sous jaquette 272 pages

Tout public

35.00 Indisponible

traduit de l'italien par Marie-Odile Kastner-Uomini


Quatrième de couverture

Cet ouvrage souhaite offrir un regard anthropologique sur les activités humaines, mais d abord et avant tout rendre hommage au travail où le « faire » continue à solliciter la main ou le corps tout entier dans de nombreux aspects du quotidien. Devant l'objectif, le « faire » se fait créativité, ingéniosité, énergie. Nombre des métiers du monde moderne se sont éloignés des gestes physiques et du résultat final c est la raison pour laquelle nous avons décidé de documenter le travail de l'homme dans les pays que nous avons traversés car, au coeur de l'économie informelle et du fait de l'absence de protection ou de règles, le travail redevient une activité qui représente et identifie la personne qui l'accomplit. Et c'est précisément ici que les mains des agriculteurs, des artisans, des mécaniciens, des couturiers, des marchands ambulants agissent, infatigables, afin de soutenir leur communauté et d'assurer un avenir à leur descendance.

De nos jours, le travail prend une dimension toujours plus abstraite ; il s'est souvent raréfié, changeant de consistance, de forme, de substance. Nombre des emplois offerts par le monde du travail contemporain sont difficiles à nommer, à énoncer, à décrire, car ils sont dissociés de tout geste physique mais aussi souvent du produit final. Cet ouvrage souhaite offrir un regard anthropologique empathique sur les activités humaines mais, plus que tout, rendre hommage au travail qui se réalise encore par le « faire ». Faire avec les mains, avec le corps, au coeur du quotidien. Le « faire » n'a cessé de migrer vers le sud de la planète, transformant cette partie du monde en un grand réservoir de main-d'oeuvre voué à l'exportation. Et c'est souvent ce « faire » qui reste prisonnier dans les replis d'une économie informelle, dans son caractère non officiel, dans son absence de protection, d'autorisation, de permis, mais qui produit néanmoins de la façon la plus simple, la plus reconnaissable, la plus essentielle. Et c'est peut-être précisément dans l'absence d'officialisation qui prime que, anthropologiquement, le travail redevient un travail, avant même d'être un droit ou un devoir, apportant une plus forte reconnaissance encore à l'homme qui l'accomplit. Concrètement, le « faire » a la capacité de rendre l'homme fier et partie prenante de son univers. Une partie de la planète est désormais moins capable de « faire », mais toujours plus orientée vers des théories de la faisabilité, comme si elle se reconnaissait dans les gestes essentiels de la partie du monde qui produit encore. Mais c'est le geste physique qui prend finalement le dessus. Nous sommes saisis par les mains des agriculteurs, des artisans, des mécaniciens, des couturiers, des marchands ambulants, lesquels, par leurs actions, construisent des réseaux sociaux, soutiennent des communautés, garantissent un avenir à la planète.

Et le « faire » devient créativité, ingéniosité, élasticité, énergie. Dans son expression quotidienne, le travail représente donc l'action d'individus singuliers qui luttent pour conquérir un emploi microscopique inscrit dans l'immense engrenage systémique. Le « faire » qui émane des métiers des hommes que nous avons photographiés dans le monde nous est toujours apparu comme l'essence de l'humanité, il nous a immanquablement émus, surpris et enrichis. Mais, parfois, nous avons aussi reconnu dans les regards des êtres incarnant ce « faire » la conscience de n'être que poussière dans les engrenages d'un mécanisme infiniment complexe.

Biographie

Journaliste et réalisateur, Iago Corazza est avant tout photographe et voyageur. Dès l'âge de quinze ans, il devient collaborateur d'une importante agence photo de Bologne (Italie). Sa passion pour le voyage l'amène comme voyageur puis comme guide à arpenter l'Afrique de long en large, Iago Corazza a réalisé des documentaires et des reportages dans plus de 120 pays, collaborant en tant que réalisateur et directeur de la photographie à des émissions en Italie et dans le monde entier pour d'importantes chaînes, telles que CNN et TCM. Il a été récompensé par de nombreux prix italiens et internationaux, dont trois prestigieux grand prix internationaux du spectacle (Telegatti) ainsi que le Telly Award pour la culture. Cet infatigable voyageur a mené une expédition composée de deux véhicules tout-terrain qui ont franchi 64 000 kilomètres en cinq mois, ralliant Bologne à Miami (Floride, États-Unis).
Producteur de spectacles culturels, de shows, d'événements musicaux diffusés sur des radios italiennes, il est aussi responsable de la section anthropologique de la revue Oasis et a signé des dizaines d'articles et d'ouvrages. Les Éditions White Star ont publié trois importantes monographies à caractère anthropologique : Les derniers primitifs - Papous de Nouvelle-Guinée (2008), Japon - Ombres et lumières du Soleil levant (2013) et Habiter le monde - Voyage dans l'évolution de l'espace humain (2015).
Enfin, Iago Corazza est également un ambassadeur de l'Unicef (www.iago.com).

Diplômée en sciences de l'éducation et en gestion des ressources humaines, Greta Ropa a acquis une grande expérience dans la mode et la publicité. Elle a été mannequin pour de nombreuses entreprises nationales et internationales. Passionnée de photographie, cette grande voyageuse a réalisé des documentaires dans plus de 100 pays. En 2002, Greta Ropa a participé, en compagnie de Iago Corazza, à l'expédition en véhicules tout-terrain de Bologne à Miami en tant que photographe. Elle a travaillé pour le cinéma, la télévision, publié des articles dans la revue Oasis et rédigé, en duo avec Iago Corazza, trois importantes monographies à caractère anthropologique pour les Éditions White Star.