Collection(s) : Cadre rouge
Paru le 01/01/1959 | Broché 201 pages
Il était venu à pied de Moscou à Paris, traversant l'Europe comme un vagabond muet, et voici que, dans ce petit café espagnol, au pied de Montmartre, il allait retrouver sa sœur, ses compagnons de l'armée républicaine et, peut-être, la trace de Soledad...
Il lui restait à découvrir que le passé était aboli, que les héros de Téruel et de Madrid étaient devenus ces boutiquiers bavards, que l'amour et la gloire étaient une dérision.
Alors, vers le pays de sa propre légende, vers l'Espagne, le général Francisco Pizarro s'en alla, offrant ses mains définitivement vides à la mort compatissante.
Né le 29 janvier 1920 à Madrid. Etudes de droit après la guerre civile. Se destine à une carrière diplomatique, mais finalement se lance dans le journalisme de 1939 à 1945. En 1946 il part en Argentine où il vivra pendant cinq ans s'occupant d'élevage de chevaux. Il commence à écrire lorsqu'il s'installe en France en 1951. Son premier roman "Les Ramblas finissent à la mer" paraît en 1952 aux Editions du Seuil. Depuis, il a publié "Les Gens de bien", "L'Heure dangereuse du petit matin", "L'Homme de sang" roman qui obtint en 1960 le prix de l'Universalité de la langue française (Prix Rivarol), "L'Homme de plaisir" et "Allegro Barbaro". Auteur de la pièce de théâtre "Le Jeu de la vérité", créée au théâtre du Gymnase en 1959 par Madeleine Robinson. A pris part en tant qu'acteur au film de Louis Malle : "Les Amants", Prépare un nouveau roman : "Le Lansquenet de Dieu".
