L'orgue du stade. Huit cents mètres

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 218 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 12cm X 20cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-917304-34-1
EAN : 9782917304341

L'orgue du stade

de

chez Fluo

Paru le | Broché 218 pages

Tout public

19.50 Indisponible

Quatrième de couverture

« L'Orgue du stade qui regroupe une série d'articles que j'ai écrits sur les Jeux de 24 et qui ont été publiés par Gallimard, dans la collection des Documents bleus, n'est pas un titre de fantaisie. Je considérais, en effet, que les distances de la course à pied le 100 mètres, le 200 mètres, le 400 mètres, le 500 mètres, le 800 mètres, le 10 0000 mètres... représentaient les tuyaux, d'inégales longueurs, de l'orgue et que chacune de ces courses avait un registre, une voix et une expression corporelle différents, en totale accordance avec cet instrument.
Le Huit cents mètres a été conçu pour donner l'illusion d'un huit cents mètres, dans une mise en scène de Jean-Louis Barrault, au Stade de Roland-Garros. On avait dessiné une piste sur le Central. Le Français était incarné par Barrault, l'Allemand, par Cuny, l'Anglais, par Jean Marais, etc. Honegger qui était un grand amateur de sport, avait créé une espèce de morceau de batterie, comme musique de scène... »

Grand dramaturge français du XXe siècle, André Obey découvre l'athlétisme au stade de Saint-Cloud, grâce à un ami, en 1913. Coureur amateur de 400 mètres, lui-même, il assiste ébloui aux Jeux Olympiques de Paris, en 1924, qui lui inspirent ces chroniques qui créent, avec les écrits sportifs de Montherlant, de Giraudoux et de Jean Prévost, entre autres, un genre tout à fait nouveau pour l'époque ; et même aujourd'hui où la littérature est relativement peu conviée aux compétitions.

Biographie

Né à Douai, André Obey semble devoir s'engager dans une carrière musicale. C'est cependant vers l'écriture qu'il oriente sa carrière personnelle.
Il ne cessera de s'y consacrer jusqu'à sa disparition en 1975, laissant une oeuvre théâtrale considérable.
Parallèlement à ses passions pour le théâtre et la musique, André Obey vibre pour l'athlétisme et le sport. Ancien coureur de 400 mètres, il assiste ébloui aux Jeux de Paris en 1924 qui lui inspirent l'une des oeuvres majeures de la littérature sportive, L'Orgue du Stade...
En 1948, les Jeux du retour à la paix se déroulent à Londres. Et c'est naturellement que le journal l'Équipe propose à André Obey de couvrir, comme envoyé spécial, les concours olympiques. Ses chroniques furent publiées quotidiennement dans les pages de l'Équipe qui les présenta ainsi :
André Obey n'est pas seulement le maître dramaturge dont les oeuvres ont été traduites dans les langues du monde entier.
Ce n'est pas non plus à l'habile et clairvoyant administrateur de la Comédie Française que l'Équipe a pensé en le chargeant d'aller assister aux Jeux Olympiques et de nous écrire chaque jour ses impressions.
C'est l'ancien coureur du 400 mètres, c'est le puissant écrivain de
l'Orgue du Stade qui ont dicté notre choix.
Nous laissons le lecteur juger comment notre ami s'acquittera de sa mission, avec quel jugement, avec quel art.