La colombe d'argent

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 350 pages
Poids : 530 g
Dimensions : 16cm X 23cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-8251-3801-4
EAN : 9782825138014

La colombe d'argent

de

chez Age d'homme

Collection(s) : Classiques slaves

Paru le | Broché 350 pages

28.00 Indisponible

traduit du russe par Anne-Marie Tatsis-Botton | postface Georges Nivat


Quatrième de couverture

Lorsqu'il écrivit La Colombe d'argent, son premier roman, en 1909, Andréi Biély se plaça d'emblée dans la lignée de Gogol. Voici la province russe, un village et sa galerie de grotesques : hobereaux, marchands, artisans, fonctionnaires, filous, popes et paysans. Voici la plaine russe parcourue par les vagabonds, et puis la forêt, l'immensité, l'espace, les troïkas qui filent...

Intellectuel occidentalisé, déçu par toutes les idéologies mais ayant toujours au coeur la nostalgie d'un idéal inconnu, le héros de La Colombe d'argent, Darialski, se laisse séduire par une paysanne inculte, symbole pour lui de la Russie profonde, de la terre, et tombe sous la coupe d'un homme sombre et rusé, fondateur d'une secte maléfique. Cela finira mal...

C'est une Russie mi-païenne, mi-chrétienne, la Russie des convulsionnaires et des flagellants, mais aussi la Russie en proie à l'essor du capitalisme et à l'effervescence révolutionnaire, infiltrée d'espions et de provocateurs qui est présentée ici. Les scènes d'envoûtement ou de transes érotico-mystiques, scandées de formules magiques, de refrains naïfs ou paillards sont parmi les pages les plus extraordinaires du roman. Est-ce bien un roman ? Oeuvre de mystique, de poète, récit initiatique et rapport d'ethnographe, conte philosophique et roman policier, satire hilarante et drame sanglant. La Colombe d'argent est inclassable. Elle a ébloui Blok et Essenine et influencé toute la littérature russe du XXe siècle.

Biographie

Né en 1880, Andréi Biély fut, avec Alexandre Blok, un des chefs de file de la seconde génération symboliste en Russie. Son art de la métaphore, son écriture novatrice font surtout de lui un des maîtres du futurisme russe et de la « prose ornementale » des années vingt. Son oeuvre romanesque atteint son sommet avec le roman Petersbourg. Après un séjour prolongé en Suisse où il se convertit à l'anthroposophie, Biély rentre en Russie, où il vit dans le monde obsessionnel et grotesque qu'il décrira avec une minutie clinique dans Les Carnets d'un toqué. Il meurt en 1934.