Paru le 15/12/2004 | Broché 398 pages
Tout public
La motorisation des armées françaises constitue sans doute l'une des (r)évolutions majeures de la Première Guerre Mondiale. Ce phénomène a été étudié sous l'angle de l'aviation naissante et des premières unités de chars, mais à ce jour aucune étude d'ensemble ne s'intéressait à la Direction des Services Automobiles.
De la «Course à la Mer» et à Verdun, de la Somme en Champagne et aux offensives victorieuses de l'été 1918, les convois automobiles sont, pourtant, de tous les engagements et de toutes les opérations.
En quatre ans, l'armée française passe de moins de 200 véhicules à la veille de la déclaration de guerre, à près de 100.000 au lendemain de l'armistice. Les effectifs (officiers, conducteurs, ouvriers, femmes, volontaires étrangers, contingents coloniaux, prisonniers de guerre) croissent dans la même proportion, malgré d'énormes difficultés.
Il est, dans le même temps, nécessaire de concevoir, formaliser et mettre en oeuvre une doctrine d'emploi adapté.
Un homme consacre son énergie, son intelligence, ses compétences militaires et techniques à cette oeuvre: le commandant Doumenc. Du premier au dernier jour de la guerre, il est au coeur du processus décisionnel et de commandement.
Directement inspiré de sa thèse, soutenue en début d'année 2004, le livre du lieutenant-colonel Porte met en relief le rôle essentiel de cet officier grâce auquel l'armée française devient la première armée motorisée au monde.
Rémy Porte
Entré en service en 1981, le lieutenant-colonel Rémy Porte développe une première partie de carrière dans l'arme des Transmissions (Guerre électronique, état-major, écoles), puis rejoint en 1998 le corps des officiers experts.
Après avoir commandé trois promotions de l'Ecole militaire du corps technique et administratif (dont la promotion Général Doumenc, 2000-2001), il est affecté au département Recherche et Prospective du Service historique de l'armée de terre.
Titulaire d'un diplôme de Sciences Politiques et d'un D.E.A. en droit international public, il est docteur en histoire.
Dans le cadre de ses fonctions, il enseigne l'histoire militaire dans différents organismes français et étrangers, intervient dans des colloques internationaux d'histoire militaire et publie régulièrement des articles sur ses thèmes de prédilection
(Première Guerre Mondiale, opérations extérieures et interventions multinationales, histoire du renseignement, «petites guerres»).
