Paru le 03/11/2004 | Broché 336 pages
traduit de l'allemand par Nicole Casanova
Un rendez-vous manqué, un amour avorté... Parfois il est trop tôt pour se parler, parfois trop tard. On ne trouve pas les mots justes, ou peut-être les mots justes n'existent-ils pas? Dans cette Fête des malentendus, Peter Schneider convoque une galerie de personnages qui se croisent, espèrent, et se méprennent. Un journaliste parti pour Sarajevo croit pouvoir déchiffrer la guerre à travers une ville détruite. Un couple séparé tente vainement de raviver leur amour un soir de Noël. Un historien met au grand jour les horreurs des expérimentations médicales sur les humains pendant la dernière guerre mondiale et, submergé par l'atrocité du passé, se retrouve incapable de vivre le présent. Un vieux professeur, déçu par le système, aide des cambrioleurs à vider son propre appartement...
C'est la rencontre du passé de l'Allemagne nazie et des luttes des années soixante-dix qui se révèle à travers ces histoires touchantes, cruelles, drôles ou désenchantées.
Peter Schneider est né à Lübeck en 1940. Brillant critique littéraire et essayiste, il devient en 1966 l'un des leaders du mouvement étudiant. Il vit à Berlin. Chez Grasset, il est l'auteur de: Le sauteur de mur (1983; Cahiers Rouges, 2000), Cet homme-là (1988), L'Allemagne dans tous ses états (1991), La ville des séparations (1994), Chute libre à Berlin (2000), Encore une heure de gagnée (2002).