Paru le 04/09/2015 | 384 pages
Tout public
traduction, Marianne Champagne
Dans le Chicago des années 1930, la prohibition incite les citoyens à tourner le dos à la loi et à la tempérance. Bluma Goldberg, fille d'un émigré russe juif devenu contrebandier, et sa cousine Bella, avec qui elle entretient une relation fusionnelle, grandissent dans ce milieu difficile. Elles forment dans leurs jeux un duo de scène imaginaire, Les Débutantes, et font le pacte suivant : quiconque épousera l'une d'elles devra également épouser l'autre. Quelques décennies plus tard, le fils de Bluma, Joey Krueger, entrepreneur aux affaires florissantes en proie à une crise existentielle, est mystifié par sa mère, dont il s'occupe pourtant au quotidien. Passant outre le manque de coopération et l'intransigeance de Bluma, il décide de rassembler par écrit ses souvenirs afin de comprendre l'histoire de la femme la plus singulière et attachante qu'il ait jamais connue. Avec La fille qui parlait à la lune, David Homel déploie des personnages complexes dans le paysage remarquablement reconstitué d'une époque mythique, entraînant le lecteur au coeur de l'intimité fascinante d'un être inoubliable.
Né à Chicago en 1952 de parents juifs d'origine ukrainienne et lituanienne, David Homel vit à Montréal depuis près de trente ans. Comme journaliste, il collabore régulièrement à La Presse, The Gazette et The Globe and Mail. Traducteur émérite des auteurs Louis Caron, Robert Lalonde, Chrystine Brouillet et Martine Desjardins, il a remporté en 1995 un Prix littéraire du Gouverneur général pour sa traduction de Comment faire l'amour avec un nègre sans se fatiguer de Dany Laferrière. Établi comme l'un des écrivains les plus brillants et originaux de sa génération, il a connu un accueil critique extrêmement favorable pour son roman L'analyste, dont la version originale anglaise, The Speaking Cure, a remporté le prix Hugh-MacLennan.
