Paru le 13/09/2002 | Broché 251 pages
trad. du hongrois Chantal Philippe
Maxim Livius hésite entre deux sœurs, Cecilia et Antonia. Pour échapper à ce dilemme il rejoint l'armée. Quinze jours avant d'être démobilisé, sans explication, il est muté dans la forteresse, au cœur d'une montagne.
Là, les hommes ignorent tout de leur situation, sinon qu'ils doivent obéir à un Ordre énigmatique. L'ennemi est invisible, la frontière, hypothétique ; les soldats errent dans un univers paranoïde, s'accrochent à un passé et à des certitudes absurdes.
La Forteresse concentre les évènements de l'ex-Yougoslavie, la décomposition de l'Etat et la guerre civile, en un épisode unique. L'auteur oscille entre naturalisme et onirisme, l'entreprise est grandiose. Rôdent les ombres de Kafka, Borges, Buzzati, Gracq...
Róbert Hász est né en 1964 en Voïvodine. En 1991, lorsque le conflit gagne cette ancienne province yougoslave où vit la minorité hongroise, il se réfugie en Hongrie et s'installe à Szeged. Le Jardin de Diogène, son premier roman, a paru aux éd. Viviane Hamy en février 2001.