La peau de chagrin : roman philosophique

Fiche technique

Format : Relié sous jaquette
Nb de pages : 348 pages
Poids : 200 g
Dimensions : 10cm X 16cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-37735-066-7
EAN : 9782377350667

La peau de chagrin

roman philosophique

de

chez Archipoche

Collection(s) : La bibliothèque des classiques

Paru le | Relié sous jaquette 348 pages

Poche
14.00 Indisponible

préface de l'auteur


Quatrième de couverture

Dans le Paris de 1830, Raphaël, jeune idéaliste désargenté ayant renoncé à un destin littéraire par dépit amoureux, pénètre dans un cabinet de curiosités. Le vieux propriétaire lui confie une « Peau de chagrin » sur laquelle est écrit : « À chaque vouloir, je décroîtrai comme tes jours. » Le jeune homme scelle aussitôt le pacte diabolique...

Devenu riche, Raphaël se cloître dans son palais, réfrénant tout mouvement qui le rapprocherait de sa mort future, à mesure que rétrécit, désir après désir, la Peau de chagrin. Seule la pureté d'un amour magnanime, revenu comme un songe de sa vie antérieure, pourrait encore le sauver de la mélancolie et du néant... mais pour combien de temps ?

Par cette parabole faustienne sur le Temps et l'éternelle complicité du désir et de la mort, sur la rédemption et l'épuisement des forces vitales, Balzac, alors âgé de trente-deux ans, donne pour la première fois la pleine mesure de sa maturité littéraire.

Biographie

A-t-on tout dit d'Honoré de Balzac, né à Tours en 1799, lorsqu'on l'a réduit à son grand oeuvre, La Comédie humaine, somme de quatre-vingt-dix romans et nouvelles publiés de 1829 à 1855, miroir sans défaut de la société de son temps ? L'un des écrivains majeurs du XIXe siècle, ce touche-à-tout s'est essayé, avec des fortunes diverses, aux métiers d éditeur, de promoteur immobilier, de chercheur d'argent et de cultivateur. Infatigable expérimentateur, il a créé le premier club de livres, fondé la Société des Gens de lettres et inventé, bien avant Sue et Dumas, le feuilleton littéraire. Homme-orchestre, figure prométhéenne du créateur, Balzac était aussi cet « adolescent prolongé qui se forge une raison d'homme » et rêve du grand amour auprès de « l'Étrangère », Ève Hanska, qu'il finira par épouser. Celui que Baudelaire appelait le « visionnaire passionné » prétendait faire « concurrence à l'état civil ». Il s'éteint à Paris, en 1850. Victor Hugo, son ultime visiteur, prononça son oraison funèbre.

Du même auteur : Honoré de Balzac