Collection(s) : Que sais-je ?
Paru le 23/06/2021 | Broché 126 pages
Tout public
La peste noire
Europe, 1348. La mort rôde. Les populations sont décimées. Le coupable ? Non pas la guerre, ni des massacres de masse, ni la famine, ni une catastrophe naturelle, mais Yersinia pestis, une simple bactérie, bientôt nommée la « peste noire ».
Depuis l'Antiquité jusqu'à l'épidémie de Marseille en 1720, ce mal a profondément marqué l'Occident, témoin notre usage encore courant de mots comme « pestiféré » ou « pestilentiel ».
Entre médecine, biologie, archéologie et histoire, Caroline Costedoat et Michel Signoli nous racontent, à l'heure où plane le spectre d'autres grandes épidémies (Ebola, grippe A/H1N1, sida, Covid-19, mais aussi la peste, par exemple à Madagascar...), comment nos ancêtres ont tâché de surmonter ces crises.
Un travail de rationalisation bienvenu, tant il est vrai que nous craignons encore la venue du jour où, « pour le malheur et l'enseignement des hommes, la peste réveillerait ses rats et les enverrait mourir dans une cité heureuse » (Albert Camus).
Caroline Costedoat
Caroline Costedoat est maître de conférences-HDR en génétique des populations à Aix-Marseille Université. Ses recherches en anthropologie incluent les relations génome-environnement-santé notamment à travers l'étude populationnelle d'épidémies du passé.
Michel Signoli
Archéo-anthropologue dans un laboratoire d'Aix-Marseille Université, Michel Signoli est directeur de recherche au CNRS. Spécialisé dans l'étude des charniers, il a fouillé et étudié de nombreux sites d'inhumation de victimes de la peste.