Collection(s) : Entités et politiques publiques
Paru le 04/12/2021 | Broché 186 pages
Professionnels
Les Français vieillissent et sont de plus en plus nombreux à atteindre l'âge auquel apparaissent les premiers signes d'une perte d'autonomie.
Ils souhaitent, dans leur très grande majorité, pouvoir demeurer à leur domicile aussi longtemps que possible, dans des conditions garantissant leur sécurité et leur qualité de vie, qu'elles tiennent à l'aménagement du logement, à leur état de santé ou à la qualité de leurs relations sociales.
Des actions de prévention de la perte d'autonomie sont financées ou organisées par un grand nombre d'organismes. Même si elles sont mieux coordonnées que par le passé, elles sont souvent encore trop dispersées et ne ciblent qu'un trop petit nombre de personnes âgées, sans atteindre les plus vulnérables.
La Cour a identifié les points de blocage qui nuisent à l'efficacité de la politique de prévention de la perte d'autonomie. Elle esquisse un cadre d'action rénové, par la redéfinition des rôles respectifs des acteurs nationaux et locaux, au premier rang desquels les conseils départementaux et les caisses de retraite.
À cette occasion, elle a mesuré, de manière inédite, le montant des dépenses évitables que permettrait le gain d'années de vie supplémentaire sans incapacité. Elle a aussi évalué le coût de l'inaction en matière de prévention des chutes, cause majeure de diminution de l'espérance de vie.
L'objectif des recommandations que la Cour formule est d'élargir au plus grand nombre l'accès à une offre de prévention adaptée aux besoins de chacun.