La sorcière et l'Occident : la destruction de la sorcellerie en Europe, des origines aux grands bûchers

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 941 pages
Poids : 466 g
Dimensions : 12cm X 18cm
Date de parution :
EAN : 9782266095730

La sorcière et l'Occident

la destruction de la sorcellerie en Europe, des origines aux grands bûchers

de

chez Pocket

Collection(s) : Agora

Paru le | Broché 941 pages

Tout public

Poche
11.00 Indisponible

Quatrième de couverture

Les sorciers et les sorcières ont existé de tout temps. A Rome, à Athènes, plus tard au Moyen Age, ils vendaient ouvertement leurs charmes d'amour, leurs invocations à la pluie, leurs sortilèges pour le bétail, tout cela sans le moindre lien au diable.

Mais tout changea vers 1450. La sorcière, qui pratiquait le petit commerce de la divination ou du simple maléfice, fut assimilée à une prêtresse du diable habituée du sabbat. Les grands massacres allaient commencer.

Si la sorcellerie est éternelle, la mise à mort massive des sorcières en Occident ne fut pratiquée que pendant un temps assez court, tardif (1570-1630), et surtout sur une aire géographique restreinte, entre la Lorraine et la Westphalie, les Alpes et les évêchés rhénans. Pourquoi ? C'est ce à quoi Guy Bechtel s'est attaché à répondre. La liquidation des sorcières fait partie sans doute d'une époque, à partir des XIIe-XIIIe siècles, où l'on persécutait systématiquement les minorités jugées dangereuses : lépreux, juifs, hérétiques, homosexuels...

Et le martyre des sorcières, s'il s'enracine très loin dans l'histoire, se poursuit encore aujourd'hui.

Biographie

Guy Bechtel, docteur en histoire, outre des travaux universitaires sur le Languedoc méditerranéen aux XVIIe et XVIIIe siècles, a publié de nombreux ouvrages destinés à un large public. Il est l'auteur, entre autres, de "La chair, le diable et le confesseur".