Paru le 23/02/2012 | Broché 117 pages
traduit du russe et présenté par Jean-Claude Schneider
« Voilà justement ce qui le distinguait des autres témoins et satellites de la littérature - cet étonnement rageur. Il avait avec elle un rapport bestial, comme s'il puisait là toute sa chaleur animale. Il se chauffait à la littérature, se frottait contre elle avec son pelage, avec les soies de sa chevelure rousse, de ses joues pas rasées. C'était un Romulus qui haïssait sa louve et qui dans sa haine apprenait aux autres à l'aimer. »
Ossip Mandelstam, Le Bruit du temps, 1925.
