Collection(s) : Poésie
Paru le 01/09/2004 | Broché 152 pages
traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Nicole Mallet
Raymond Federman fut un ami de Samuel Beckett, et il n'est pas surprenant qu'avec la complicité de George Chambers il mette ici en scène des clochards - 2 clochards très exactement, comme il y a eu Clov et Hamm ou Vladimir et Estragon. Le crépuscule des clochards, texte expérimental et drôle, explore brillamment les ressources d'une écriture " crépusculaire " avec toute la dérision qui sied à un anti-opéra : les voix sont pauvres, les personnages minables, les décors miteux, la mise en scène calamiteuse. Les aventures, absurdes comme il se doit, se déroulent sur fond de violence : celles des mots et des langues, celle des situations de conflit, de déracinement, de désir, celle de la mort enfin, qui rode à chaque coin de page.