Collection(s) : Texto
Paru le 02/05/2014 | Broché 297 pages
Tout public
Après le terrible Einsatzgruppen dans lequel il étudiait le mode d'opération des commandos nazis, chargés d'éxécuter en masse les populations juives des états baltes, l'historien Michael Prazan jette la lumière sur l'épouvantable sac de Nankin, devenue la ville martyre de la guerre sino-japonaise.
En effet, en décembre 1937 le Japon, en guerre pour étendre son empire, s'empare de la ville de Nankin en Chine. Débute alors l'un des massacres les plus effroyables de l'histoire contemporaine. Les soldats nippons éxécutent, torturent et violent massivement la population civile après avoir éxécuté tous les défenseurs armés de la place. L'ampleur du nombres de victimes, de 90 000 à 300 000, n'a d'égale que l'horreur des méthodes d'éxécution (baionnette, sabre, balle, feu,enterrement vif des suppliciés...). Un livre incroyable,au propre comme au figuré, sur un sujet qui contrarie encore les relations diplomatiques entre la Chine et le Japon d'aujourd'hui.
Décembre 1937. L'armée japonaise lancée dans une guerre d'expansion coloniale en Chine prend Nankin, capitale de Tchang Kaï-chek. Durant six semaines, les troupes nippones se livrent à un massacre d'une cruauté inouïe. Le « viol de Nankin » fera entre 90 000 et 300 000 victimes.
Michaël Prazan a enquêté sur le terrain, à la recherche des derniers témoins, en s'attardant sur l'histoire d'une dévastation instrumentalisée par la Chine et plus ou moins niée par le Japon. Une plongée au coeur des événements qui, soixante-dix ans plus tard, menacent toujours l'équilibre de la région.
Michaël Prazan est l'auteur de plusieurs ouvrages et le réalisateur d'un important documentaire Nankin, la mémoire et l'oubli, unanimement salué par la critique.
« Michaël Prazan nous livre ici tant une narration sobre et documentée d'un passé refoulé qu'une exploration exigeante du présent de la mémoire, au Japon comme en Chine. Un livre admirable. »
Alternatives internationales