Le regard de l'éleveur de rennes : (Laponie norvégienne) : essai d'anthropologie cognitive

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : XIII-336 pages
Poids : 700 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
EAN : 9789042910393

Le regard de l'éleveur de rennes

(Laponie norvégienne)
essai d'anthropologie cognitive

de

chez Peeters

Collection(s) : Arctique , SELAF

Paru le | Broché XIII-336 pages

Doctorat

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Quatrième de couverture

Les Lapons du nord de la Norvège organisent leur existence autour de l'élevage du renne. Mais les animaux dont ils tirent moyens de subsistance et prestige sont à demi sauvages, toujours prompts à s'égarer dans d'autres troupeaux, où ils risquent d'être volés par des «loups à deux pattes».

L'éleveur compense ce faible degré de domestication par une extraordinaire maîtrise intellectuelle. Combinant en permanence interprétation des bois et de la robe, et décodage des marques de propriété, il se montre fin sémioticien.

Quels processus cognitifs se déroulent lorsqu'il observe un renne galopant au loin ou lorsqu'il se plonge dans la masse tourbillonnante de centaines de rennes rassemblés dans un corral ? Quels savoirs met-il en œuvre, et dont il parle si peu, tant ils constituent son bien personnel, que seul le silence peut protéger ? C'est à ces questions, qui l'ont obsédé pendant tant d'années, qu'un ethnologue tente ici de répondre.

Tous les dessins qui accompagnent le texte ont été réalisés au cours de l'enquête par des éleveurs. Leurs œuvres sont bien davantage que de simples illustrations : elles donnent tout son sens au titre de ce livre.

Biographie

Yves Delaporte, directeur de recherche au CNRS, est membre du Laboratoire d'anthropologie urbaine (Ivry-sur-Seine). Après s'être longtemps consacré à l'ethnologie lapone et à la sémiologie du vêtement (thèse de troisième cycle sur la vie sociale à Kautokeino, thèse de doctorat d'Etat sur les costumes de Laponie), il s'est intéressé aux pratiques des entomologistes, qui offrent un autre exemple fascinant des rapports entre l'homme et l'animal. Depuis 1994, il construit une anthropologie de la surdimutité et des langues gestuelles. Ces différents travaux sont traversés par une même passion pour les infinies façons dont l'homme produit et interprète des systèmes de signes pour penser le monde.