Le temps des anges

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 211 pages
Poids : 200 g
Dimensions : 12cm X 18cm
Date de parution :
EAN : 9782825136805

Le temps des anges

de

chez Age d'homme

Collection(s) : Poche suisse

Paru le | Broché 211 pages

Poche
9.00 Indisponible

préface Irina Melnicova | préface trad. du russe Marion Graf


Quatrième de couverture

Catherine Colomb (1892-1965) est née à Saint-Prex, sur la Côte vaudoise. Après des études de lettres, des séjours en Allemagne, en Angleterre et à Paris, elle fait paraître en 1934 une première oeuvre intitulée Pile ou Face, qu'elle reniera par la suite. En 1945, c'est la parution de Châteaux en enfance, dont l'extraordinaire nouveauté, le pouvoir d'envoûtement subjuguent les lecteurs avisés. Un univers s'imposait, qui pouvait sembler familier (paysages reconnaissables, êtres saisis sur le vif), mais une écriture souverainement étrange bouleversait toute chose de fond en comble, illuminant mystérieusement le temps, l'espace et les destins.

Ce livre sera suivi en 1953 des Esprits de la Terre et enfin, en 1962, du Temps des anges. Un demi-siècle plus tard, le roman de Catherine Colomb n'a pas pris une ride. Avec sa structure subtile et rigoureuse, il se présente comme une superbe énigme logique proposée à la perspicacité du lecteur. Il est le fruit de près de dix ans de travail d'écriture, au cours desquels les moindres détails ont été pensés, façonnés et affûtés.

Dans Le Temps des anges, il n'y a plus ni distances, ni frontières. Du fin fond de la Russie, où les plaines remplacent les montagnes, les isbas les chalets, où les lacs sont comme des mers, les ruisseaux comme des fleuves, les colliers comme des ceintures, on passe aisément à la propriété des Possessions dans le canton de Vaud. Un vent sec et brûlant balaie l'Egypte et la Suisse, et peu importe qu'il se nomme le rhamsin ou le foehn.

Mais ces lointains voyages ramènent invariablement la romancière à sa bourgade vaudoise, au bord du lac.

Avec une préface d'Irina Melnicova, traduite du russe par Marion Graf.