Paru le 28/06/2007 | Broché 181 pages
Deux femmes, la grand-mère Marie, dite Maria ; une de ses petites-filles, Marie.
Maria est née à la fin du XIXe siècle, en 1884. Elle est morte en 1963. Marie est née en 1936. Elle mourra au XXIe siècle.
Toutes les deux ont vécu la plus grande partie de leur existence durant le XXe siècle. Deux vies dissemblables : Maria a mené la vie rude et difficile d'une paysanne, dans un coin perdu de l'Auvergne. La vie de citadine de Marie a été plus douce. Le destin de l'une est bien différent de l'autre.
Elles ont pourtant beaucoup de choses en commun.
Toutes les deux ont reçu, durant leur enfance, tant d'amour de leurs parents qu'elles ont pu en redistribuer leur vie durant. Elles ont été épouses, mères, grands-mères ; elles ont connu l'amour, l'amitié, la compassion.
Toutes les deux ont rencontré la maladie, la mort prématurée d'êtres chers, la souffrance, la leur et celle des autres, l'injustice, la sottise, la violence, la guerre.
Toutes les deux ont fait face à leur propre destinée grâce à cette petite flamme qui peut s'appeler, selon les circonstances, courage, optimisme, joie de vivre envers et contre tout.
Pour elles, le verbe « aimer » a été le maître mot.
L'auteur a passé une partie de son enfance auprès de sa grand-mère, Maria, digne fille de Benoît Chardon, le « Chardon Rouge ».
Comme son père, c'était une femme qui cadrait mal avec son temps. Cependant, elle a su plier devant certaines contraintes, lutter vaillamment contre d'autres. Sans exagérer, on peut dire qu'elle a été un modèle pour ses petites-filles.
La vie de Marie, celle qui « la raconte », a été profondément marquée par les années passées auprès de sa « Grande ».
« Ma grand-mère, dit-elle souvent, m'a appris la signification du verbe aimer. Elle m'a enseigné que se réveiller tous les matins est déjà une source de joie qui vous accompagne votre vie durant et vous permet de faire face aux pires moments de l'existence ».
