Collection(s) : Littérature étrangère
Paru le 07/05/2010 | Broché 488 pages
traduit de l'anglais par (Canada) Sophie Bastide-Foltz
Mme Nathalie Lacroix (Le Comptoir des Mots)
Morgan n'est ni formidable, ni paumée. Elle se bat depuis son plus jeune âge pour vivre. Margaret Laurence nous raconte ce parcours de femme, absolument captivant, avec brio et sincérité, ses doutes, ses angoisses, de sa jeunesse dans un village perdu et miséreux à sa vie de mère au bord d'une rivière dans l'Est de l'Ontario.
Un magnifique portrait, émouvant et réaliste, d'une femme, un brin marginale et pourtant tellement comme tout le monde.
Le roman de la fête des mères et certainement bien plus !
Les devins
Morag Gunn a quarante-sept ans. Écrivain qui connaît un certain succès, elle vit désormais dans un corps de ferme en bordure de rivière, dans l'est de l'Ontario. À travers une série de flash-back, elle fait le point sur les moments les plus douloureux et les plus grisants de sa vie : son enfance en marge de la société dans la petite ville de Manawaka ; sa relation avec Jules Tonnerre, un Métis chanteur de country ; son rejet d'un mariage avilissant. Et l'écriture comme refuge...
Les devins, livre à tiroirs, l'un des plus autobiographiques de l'auteur, mêle avec ingéniosité et subtilité différentes voix, toutes très singulières. Il est considéré par Margaret Atwood comme l'un des meilleurs romans des temps modernes.
Margaret Laurence est née en 1926 au Canada. En 1957, date de son retour d'Afrique où elle a vécu quelques années, elle débute le « cycle de Manawaka » composé de cinq livres, dont L'ange de pierre, Une divine plaisanterie et Les habitants du feu parus aux Éditions Joëlle Losfeld. Elle reçoit pour chacun de ses ouvrages un accueil enthousiaste souvent récompensé par un prix littéraire. Admirée par des écrivains tels que Robertson Davies, Margaret Atwood ou Alice Munro, elle est un auteur majeur de la littérature canadienne. Elle meurt en 1987.
