Les francs-maçons au pays de Daudet : Beaucaire et Tarascon, destins croisés du XVIIIe au XXe siècle

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 190 pages
Poids : 320 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
EAN : 9782744904783

Les francs-maçons au pays de Daudet

Beaucaire et Tarascon, destins croisés du XVIIIe au XXe siècle

de ,

chez Edisud

Paru le | Broché 190 pages

Tout public

15.20 Indisponible

Quatrième de couverture

Cet ouvrage qui s'appuie sur des sources d'archives originales et inédites dont plusieurs proviennent de fonds privés, présente deux siècles de Franc-Maçonnerie dans deux villes importantes de la Provence rhodanienne dont les foires de renommée internationale ont fait la richesse. Cette histoire est mise en parallèle avec celle de la Franc-Maçonnerie dans le reste de la région et au niveau national. De même, elle est intégrée dans une histoire plus générale de ces deux villes dont l'ordre maçonnique est un reflet fidèle puisque nombre de francs-maçons sont des personnages publics. Les francmaçons de ces cités recrutent aussi dans les villes voisines des Alpilles ou du bas-Gardon qui ne possèdent pas de loges, telles Saint-Rémy, Fontvieille, Barbentane, Montfrin, Comps.
Au cours de ces deux siècles d'histoire, la Franc-Maçonnerie connaît une évolution de sa pensée philosophique et politique. Elle est clairement légitimiste à la fin du XVIIIe et au début du XIXe siècle, et l'un de ses vénérables maîtres est même un adepte de l'alchimie et de la théosophie chrétienne. Lors de la Révolution de 1848, elle devient franchement républicaine, défenseur de l'école laïque et gratuite et du suffrage universel. Elle est également gagnée par l'anticléricalisme. Au début du XXe siècle, Tarascon et Beaucaire se donnent une seule et unique loge que marquent toujours l'attachement aux valeurs républicaines et à la démocratie, le sens du secret et de la transmission des anciens usages. À la libération, elle se reconstitue rapidement autour d'un noyau de francs-maçons sincèrement attachés aux principes maçonniques défendus par le Grand Orient de France et devient un élément moteur du renouveau de la Franc-Maçonnerie dans le Gard de l'après-guerre.