Collection(s) : Poètes des cinq continents
Paru le 26/05/1997 | Broché 143 pages
préface Jean Mambrino
Absence, étrangeté, telles sont les terres de mon existence J'aime bien ma patrie à présent. Je n'ai plus besoin d'autres plaines. De ce vaste territoire des songes et de l'irréel j'ai fait ma demeure et je chevauche par tous les grands vents. Je suis seul, sans limites à ma liberté. Près de moi sont les fées de mon enfance, les lutins et les chevaliers sans peur.
Là, il n'est que mirage et l'amour ne connaît pas de fin.
Là, règne la princesse aux mille voiles, qui dissimule les merveilles de mes songes.
Là je retournerai toujours après mes voyages vains, où je m'évertue à trouver la transposition de mes rêves.
Je voudrais que le monde ressemble à ma demeure. N'est-ce pas cela être fou ?
Mais Dieu n'a-t-il pas dit : «Je confondrai les sages».
E.V.
Edouard Valdman est né à Nice. Il à publié sept recueils de poèmes (des extraits ont paru dans l'Anthologie de la poésie juive. Editions Mazarine, 1985), un récit (Les oiseaux morts. Editions Fons, 1980), un essai sur l'Art (Le roman de l'Ecole de Nice, La Différence, 1990), un essai philosophique (Les Juifs et l'argent, Galilée, 1994) un essai sur la justice (Pour une réforme de la Cour d'Assises, l'Harmattan, 1996). Il a obtenu le Prix du Palais Littéraire, en 1990, pour l'ensemble de son œuvre poétique.