Collection(s) : Filigranas
Paru le 22/03/2006 | Broché 100 pages
"Éteints les cris des oiseaux, morts les appels du lointain oubliés par l'écho, souffle suspendu du Mistral qui plie les peines et siffle dans les cornes des taureaux, j'écris la nuit pour ne pas troubler ni leur sommeil, ni vos certitudes".
Cordes tendues et vibrantes. Galerie de portraits, miroir sans tain de petites vies solitaires, luisantes ou brisées, noires ou colorées. Catherine le Guellaut écrit et crie, plume trempée dans les eaux du Rhône et le sang de blessures invisibles ; l'auteur nous emporte dans un univers lucide, désespérément sensible, dans un monde onirique aux odeurs de terre mouillée où les hommes sont en quête de leur humanité. Là où rêvent les taureaux.
Mot provenant de l'italien filigrana.
Ouvrage à jour formé de filets déliés et soudés d'or, d'argent ou de verrerie.
Broderie de métal en ameublement et en orfèvrerie d'église.
Marque, dessin ou ligne se trouvant dans un papier et ne se voyant qu'en transparence. Par extension : méticulosité, enjolivements, en opposition à la technique pure, ce qui relève de la grâce, de l'élégance, de la poésie.