Lettres écrites en prison : correspondance

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 248 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 15cm X 21cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-86714-587-2
EAN : 9782867145872

Lettres écrites en prison

correspondance

de

chez Pardès

Paru le | Broché 248 pages

19.00 Indisponible

préface de Peter Tame


Quatrième de couverture

De nos jours, nous savons ce que c'est que le confinement - pour d'autres raisons -, mais celui de Robert Brasillach, à Paris, pendant l'été de 1944 (réclusion, d'ailleurs, plutôt que « confinement ») présentait de tout autres risques.

Après avoir prôné la collaboration avec l'Allemagne dans ses polémiques journalistiques pendant l'Occupation, il ne suivit pas l'exil du gouvernement de Vichy vers l'Allemagne, comme le firent certains écrivains collaborationnistes tels Abel Bonnard, Louis-Ferdinand Céline ou Lucien Rebatet. Son sens du devoir et sa « mentalité de chef de section » lui dictaient de rester « en poste » et, donc, de ne pas quitter la capitale.

Robert Brasillach se livra aux autorités le 14 septembre afin de faire libérer sa mère, incarcérée à Sens. Dans la prison de Fresnes, il continua à écrire. Sa correspondance avec sa mère, sa soeur, son beau-frère Maurice Bardèche, ses amis et son avocat est pleine d'humour et d'optimisme. Par ailleurs, elle fait référence à son procès pour « intelligence avec l'ennemi » (le 19 janvier 1945) et à l'actualité. Mais, plus généralement, ce sont l'amitié et la famille qui deviennent pour lui de plus en plus importantes. Évoquant « la fraternité des proscrits », Brasillach nous fait penser à Cervantès, à Dostoïevski, à Chénier et à bien d'autres écrivains qui « ont porté la chaîne ».

Cette correspondance à la fois émouvante et affectueuse montre le courage, la dignité et l'espérance mêlée d'ironie du prisonnier Brasillach. Condamné à mort et exécuté le 6 février 1945, il se souciait constamment et davantage de la sécurité des siens que de son propre bien-être.

Biographie

Robert Brasillach (1909-1945)
Romancier (La Conquérante, Comme le temps passe...), critique littéraire (Portraits), spectateur infatigable (Histoire du cinéma, Animateurs de théâtre), chroniqueur de son temps (Histoire de la guerre d'Espagne, Notre avant- guerre, Journal d'un homme occupé), journaliste engagé (Je suis partout), dramaturge (Domrémy, La Reine de Césarée), poète (Poèmes de Fresnes), Brasillach s'est essayé dans tous les genres avec une égale réussite. Il appartient au paysage littéraire français du XXe siècle. L'ensemble de son oeuvre constitue un véritable monument de la littérature française et il est impossible aujourd'hui de l'ignorer.

Peter Tame
Lauréat du prix Robert Brasillach en 1980. A publié La Mystique du fascisme dans l'oeuvre de Robert Brasillach (Nouvelles Éditions Latines, 1986), The Ideological Hero in the Novels of Robert Brasillach, Roger Vailland, and André Malraux (Peter Lang, 1998) et une traduction en anglais annotée et indexée des mémoires de Robert Brasillach, Notre avant-guerre : Before the War (Mellen, 2003).