Lire l'espace, comprendre l'architecture : essais sémiotiques

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 372 pages
Poids : 590 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
EAN : 9782705337810

Lire l'espace, comprendre l'architecture

essais sémiotiques

de

chez Geuthner

Paru le | Broché 372 pages

Public motivé

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Quatrième de couverture

Les textes réunis dans ce recueil paraissent ensemble pour la première fois. Par leur réunion, ils visent à construite, au-delà des résultats établis lors de l'examen de chaque cas particulier, une vision unificatrice de l'espace, de l'architecture et du sens.

Au centre des questions posées se trouve l'espace humain. Dans le monde sensible, l'architecte s'occupe d'un espace à trois dimensions, cadre de l'action humaine pour laquelle il dessine un environnement à bâtir. Les murs, ossatures, couvertures et ouvertures n'ont d'intérêt que pour donner forme à l'espace immatériel qui les traverse et les accueille à la fois. C'est de cet espace invisible que l'homme a besoin pour développer son action, et c'est cet objet immatériel qu'il faut qualifier lorsqu'on fait acte d'architecture.

Les questions abordées dans ce recueil sont celles de notre rapport à l'espace, rapport conçu comme dominé par la dimension du sens. Non pas un sens individuel et idiosyncrasique, mais un sens culturellement déterminé, inscrit dans un cadre historique et géographique. En d'autres termes, la quête a pour objet d'atteindre, à travers la perception, le niveau du sens donné à l'espace et aux choses, par des communautés organisées inscrivant, tant dans la matière que dans l'espace immatériel, leurs structures sociales d'une part, et de l'autre, les valeurs abstraites, hiérarchisées, opposées et articulées qui donnent forme à leur univers mental.

L'exploration de la relation de l'homme à l'espace invisible entraîne immanquablement vers l'examen de sa relation à un invisible plus radical, celui du sacré et des divinités qu'il présuppose. D'où procède l'extension de ces travaux dans le domaine de l'architecture religieuse, avec la même question lancinante : rendre compte, essayer de comprendre.

L'architecture antiquisante de Palladio, le pavillon de la cérémonie du thé au Japon, les jardins de l'ailleurs, l'espace du séminaire de recherche, la privatisation de l'espace au couvent de La Tourette (Le Corbusier), le sanctuaire polythéiste de Bel à Tadmor-Palmyre, le pélerinage ou Hajj à Makkat, le bonhomme d'Ampère... figurent parmi les espaces abordés en ces essais. Par leurs oppositions, ils contribuent à la mise en place d'un cadre unique d'interprétation du sens dans les espaces de l'interaction et de la représentation.

Biographie

Né à Beyrouth en 1944, Manar Hammad suivit des études de mathématiques, d'architecture et de sémiotique, s'engageant rapidement dans la voie de la recherche et de l'enseignement. Après un diplôme d'architecte DPLG et une thèse de doctorat (Méthode d'analyse sémiotique des documents dessinés en architecture), il met en place une nouvelle approche sémiotique de l'espace architectural, épistémologiquement déterminée par un point de vue anthropolgique, méthodologiquement caractérisée par le recours aux structures narratives et par la mise en évidence des rapports modaux conditionnant l'utilisation de l'espace.