Main basse sur le Cameroun : autopsie d'une décolonisation

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 251 pages
Poids : 250 g
Dimensions : 13cm X 20cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-7071-5936-6
EAN : 9782707159366

Main basse sur le Cameroun

autopsie d'une décolonisation

de

chez La Découverte

Collection(s) : La Découverte poche

Paru le | Broché 251 pages

Public motivé

Poche
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préface inédite d'Odile Tobner


Quatrième de couverture

Mongo Beti, écrivain camerounais, est connu pour ses romans, notamment ceux des années 1950, qui ont joué un rôle important dans la prise de conscience du colonialisme et dans la lutte contre celui-ci.

Publié en 1972 par les Éditions François Maspero, Main basse sur le Cameroun était un réquisitoire contre les crimes du président Ahidjo, dictateur du Cameroun par la grâce du néocolonialisme français. Son but fut largement atteint, semble-t-il, puisque le livre fut interdit, saisi, l'éditeur poursuivi, et l'auteur l'objet de multiples pressions et menaces.

Sa réédition, en 1977, dans une version revue, était encore d'une actualité brûlante à l'heure de l'intervention française au Zaïre. Mongo Beti montre en effet que les anciennes colonies d'Afrique occidentale française et d'Afrique équatoriale française, formellement indépendantes depuis les années 1960, n'en sont pas moins restées étroitement contrôlées par la France.

Trente ans plus tard, ce livre reste un document historique majeur, indispensable pour comprendre les évolutions ultérieures de la «Françafrique». Une préface inédite d'Odile Tobner, présidente de Survie, retrace l'histoire mouvementée de ses différentes éditions.

Biographie

Mongo Beti (1932-2001), agrégé de lettres classiques, fondateur et artisan de la revue Peuples noirs, peuples africains, est l'auteur de nombreux essais et pamphlets sur l'Afrique. Il a également laissé une importante oeuvre romanesque (notamment Ville cruelle, sous le pseudonyme d'Eza Boto, ou encore Le Pauvre Christ de Bomba). En 1994, après quarante-quatre ans d'exil en France, il était retourné vivre au Cameroun.

Du même auteur : Mongo Beti