Mais comment taire mes commentaires

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 285 pages
Poids : 390 g
Dimensions : 14cm X 21cm
Date de parution :
EAN : 9782840560685

Mais comment taire mes commentaires

de

chez Ecole nationale supérieure des beaux-arts de Paris

Collection(s) : Ecrits d'artistes

Paru le | Broché 285 pages

Public motivé

15.00 Indisponible

édition Marie-Anne Sichère


Quatrième de couverture

François Morellet a toujours été attaché à transmettre le fruit de ses découvertes et de ses recherches, à travers des textes, des tracts et des entretiens. Cette édition présente un choix d'écrits, de 1949 à 1999. On verra comment il fait semblant de faire croire à une économie de moyens, et pourquoi cet art de la litote, appliqué à des oeuvres géométriques, rejoint les bérets basques de Raymond Devos, à une nuance près: si elles n'ont pas de sens, c'est parce qu'on peut les lire dans les deux sens comme les palindromes qu'il aime tant, ou que peut-être, comme les décimales du nombre pi, elles ont une infinité de sens. Chaque spectateur y trouvera ce qu'il aura apporté lui-même dans son pique-nique.

Biographie

François Morellet est né à Cholet en 1926. Industriel de 1948 à 1975, il est également peintre et s'oriente vers l'abtraction géométrique dès le début des années cinquante. De 1960 à 1968, il devient, au sein du Groupe de Recherches d'Art Visuel (GRAV), l'un des protagonistes d'un art cinétique et ludique. Il explore alors toutes sortes de moyens d'expression et résume ainsi son travail: «Morellet, fils monstrueux de Mondrian et Picabia, a développé depuis 1952 tout un programme de systèmes aussi rigoureux qu'absurdes, utilisant les figures les plus simples de la géométrie (droites, angles, plans...) avec les matériaux les plus divers (toiles, grillages, néons, acier, adhésifs, branches...) sur toutes sortes de supports (toiles, murs, statues, architectures, "paysages"...).» Plusieurs rétrospectives lui ont été consacrées notamment: en Hollande (Stedelijk Van Abbemuseum, Eindhoven, 1971), en Allemagne (Neue National-galerie, Berlin, 1977), en France (Mnam, Centre Georges Pompidou, Paris, 1986 et Galerie nationale du Jeu de Paume, Paris, 2000), aux État-Unis et au Canada (exposition itinérante de 1984 à 1986).