Paru le 11/04/2011 | Broché 221 pages
Tout public
Maximes africaines
Sagesse populaire et insolite du Burkina Faso
Français, dioula, bissa, fulfuldé et mooré
La tradition orale africaine est une donnée essentielle pour comprendre l'Afrique et son histoire. Elle a assuré la transmission de savoirs séculaires, de génération en génération. Véritable culture de l'esprit, sève nourricière de l'âme africaine, ils participent par leur richesse à l'élaboration d'une sagesse universelle.
Ce recueil de maximes, pour l'essentiel empruntées aux différentes ethnies burkinabè, met en lumière les ressources infinies de cette tradition orale. Cet ouvrage s'adresse à la fois au lecteur burkinabè et francophone puisque, en plus d'être traduit en français, chaque proverbe est transcrit dans les quatre langues les plus usitées au Burkina Faso : le mooré, le dioula, le bissa et le fulfuldé. L'auteur propose une double grille de lecture pour chaque maxime : son sens le plus courant et le sens philosophique ou la leçon de morale qui en découle.
Alors il faut se battre pour le respect du moré, du bissa, du dioula, du fulfudé. Mais aussi il est indispensable de venir percuter, ensemencer, vivifier le français à la manière des auteurs créoles.
Parce que nous avons aussi besoin de ces échanges et parce que c'est ainsi en comparant nos images que nous nous retrouverons sur l'essentiel, la vie, la mort, le bonheur.
Ou juste la joie.
Ou surtout l'espoir.
En effet, en plus du français et du mooré, les maximes sont aussi exposées en dioula, fulfuldé et bissa... Le livre de Monsieur Ily est un ouvrage sans concession sur les idées. Il présente de la manière la plus naturelle notre sagesse sans perversion aucune ni édulcoration par ailleurs. Nous sommes, à la lecture des maximes qu'il contient, de retour en nous-mêmes, peu importe ce qu'un esprit actuel pourrait considérer d'exotique ou improprement de passéiste. C'est un livre au sens assumé et aux racines profondes que Monsieur Ily nous propose.
Tiraogo Maxime Ily
est né vers 1971 au nord du Burkina Faso. Il a suivi des études au Centre de formation de jeunes agriculteurs, puis en 1989 il est rentré à l'École nationale des enseignants du primaire de Loumbila pour devenir instituteur. En 2001, il a intégré l'École des cadres d'animation pédagogique et est devenu instituteur principal. Il enseigne dans un village près de Koudougou.
