Paru le 25/01/2002 | Broché XI-371 pages
Public motivé
Cet ouvrage, d'une grande actualité, traite du rôle des médias dans la démocratie américaine contemporaine. Il analyse de manière inédite l'évolution des talk shows et des séries, le procès en destitution de Clinton, les dernières élections présidentielles de novembre 2000 et les événements tragiques du 11 septembre 2001 à la lumière des tendances longues qui imprègnent la culture des Etats-Unis et la rendent unique. Il démontre un double mouvement à l'œuvre dans l'espace commun américain : la privatisation de la vie publique, la publicisation de la vie intime (qui tend à un fonctionnement pornographique). Il conclut sur les capacités de rebond de la société civile américaine, et ouvre des horizons sur les hybridations en cours, concernant la culture du document, la gouvernance et l'équilibre des pouvoirs électroniques (electronic checks and balances), l'identité terminale et la «californisation» des valeurs américaines.
Cet ouvrage s'adresse aux universitaires, aux chercheurs et hommes et femmes politiques en quête d'outils d'analyse sérieux mais est accessible au grand public soucieux de comprendre les phénomènes qui constituent son environnement médiatique quotidien. Quoique le regard se concentre sur les Etats-Unis, la portée de la réflexion est transposable à la situation de l'Union européenne pour qui les leçons américaines sont dignes d'être méditées.
Divina Frau-Meigs, normalienne et agrégée d'Anglais, est Professeur à l'Université d'Orléans et co-rédactrice en chef de la Revue Française d'Etudes Américaines. Chercheur spécialiste des médias et des nouvelles technologies, elle est diplômée de Stanford, Palo Alto et de l'Annenberg School for Communications, Pennsylvanie. Elle a publié de nombreux articles et deux ouvrages en collaboration, Les écrans de la violence (avec Sophie Jehel, chez Economica) et Médias et Technologies : L'exemple américain (avec Francis Bordat et John Dean, chez Ellipses).
