Collection(s) : La cosmopolite
Paru le 19/02/2020 | Broché 180 pages
Tout public
traduit de l'anglais (Etats-Unis) par James Bryant, traduction révisée par Florence Noblet | préface de Jacqueline Woodson
« Cet essai admirablement écrit par l'un des plus grands écrivains, non seulement de ma génération mais de bien d'autres également, est une analyse de la race et de la jeunesse en Amérique. Comme Truman Capote l'a fait au Kansas pour De sang-froid, Baldwin retourne dans le Sud afin d'y mener une enquête sur une série de crimes - les meurtres de plus d'une vingtaine d'enfants, d'adolescents et d'adultes noirs entre 1979 et 1981. [...]
Les meurtres de ces enfants noirs, dont beaucoup étaient pauvres, ont eu l'impact d'un battement d'ailes de papillon dans la plus grande partie du pays. Aucun média d'autres Etats ne s'est précipité à Atlanta pour les couvrir. Aucun gros titre sanguinolent dans les journaux. Aucun scandale, aucune déclaration. Les enfants étaient pauvres, je l'ai dit. Noirs, je l'ai dit. Et leurs vies manifestement superflues. »
Jacqueline Woodson
Trente-cinq ans après sa première publication, Meurtres à Atlanta n'a rien perdu de sa force ni de sa modernité. Ni, tragiquement, de son actualité.
Romancier, essayiste et dramaturge, James Baldwin est né à Harlem en 1923 et mort à Saint-Paul-de-Vence en 1987. En 1948, il quitte les États-Unis pour la France. Son premier roman, La Conversion, est publié en 1953. Il est considéré comme l'un des plus grands écrivains américains du XXe siècle.