Mon âme en exil

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 75 pages
Poids : 147 g
Dimensions : 17cm X 23cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-86364-266-5
EAN : 9782863642665

Mon âme en exil

de

chez Parenthèses

Collection(s) : Diasporales

Paru le | Broché 75 pages

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traduit de l'arménien par Anahide Drézian et Alice Der Vartanian | postface de Krikor Beledian


Quatrième de couverture

« Dans les replis de ma mémoire s'ouvrent des portes closes et des moments enfouis se raniment. Une parole, un geste oublié, un regard de mon père et des détails de la vie quotidienne, disparus et oubliés depuis longtemps reprennent vie et me transmettent la joie ou la tristesse qu'ils portent en eux, plus qu'ils ne visitent ma mémoire Dans ce texte devenu mythique, Zabel Essayan, éprise de liberté, esprit rebelle, s'exprime à travers le personnage d'un peintre, pour évoquer les questionnements de l'artiste déchiré entre sa passion pour la création et son rôle dans une société anéantie. Comment créer librement quand on est coupé de ses racines ? L'écriture de ce récit poétique a commencé à Bakou en 1917, où son engagement pour la cause des orphelins l'avait menée, et de là, à Téhéran, Bagdad, Paris, Beyrouth... En perpétuel déchirement d'un pays à l'autre, en situation d'urgence, l'écrivain en exil, une des rares femmes sur la liste de la rafle du 24-Avril 1915, est toujours rattrapée par le destin des siens. Elle évoque avec délicatesse, dans ce texte autobiographique, « un paradis perdu », une société disparue, le charme envoûtant des paysages stambouliotes, les problèmes existentiels de l'artiste, dans l'atmosphère de la « maison paternelle de Baglarbache quasi déserte... ».

Biographie

Zabel Essayan [1878-1943] est la femme de lettres la plus marquante de la littérature arménienne. Après ses études et la publication de ses premiers poèmes, elle s'installe à Paris où elle fréquente les milieux littéraires. Revenue à Istanbul, une mission sur les massacres d'Adana (avril 1909) lui inspire un chef-d'oeuvre, Dans les ruines (1911). En avril 1915 elle réussit à gagner la Bulgarie, dénonçant par la parole et par l'écrit l'extermination des Arméniens. Emigrée en Arménie soviétique elle publie en 1935 un récit autobiographique : Les Jardins de Silihdar. Victime des purges staliniennes, elle est arrêtée en 1937 et disparaît.