Paru le 15/03/2011 | Broché 133 pages
préface Dominique Deblaine
Dès le premier poème du recueil Morriña, Max Rippon affirme à nouveau le statut du poète : un homme qui hésite, ressasse, s'entête, bégaie. Cependant, s'il est vacillant, il est également lucide, voire visionnaire, puisqu'il est celui qui se hisse sur le faîtage tel une vigie. Poète lyrique, de l'ici et maintenant, de l'Habiter, du rapport intime avec la nature, Max Rippon questionne le secret d'une goutte d'eau dans la panse complice d'une jarre.
Gorée... porte mémoire suspendue murée entre les espaces vains des odeurs de silence porte sang déversé dans la rage des océans inféconds Porte terre absente piège de souffrances inconsolées
Je soumets le temps ici même pour barrer route au bourdonnement des oublis