Serie : Napoléon 1er : le magazine du Consulat et de l'Empire
Paru le 16/10/2010 | Broché 82 pages
Tout public
Employé par les journalistes et l'homme de la rue, le nom de Bérézina est devenu un synonyme de défaite, et même pire, de déroute. Pourtant, si l'on examine avec recul et sérénité ces événements, il convient de remarquer que l'armée russe a un objectif majeur : empêcher les Français de traverser la rivière Bérézina au gué de Studianka et, si possible, faire prisonnier les restes de la Grande Armée avec surtout son chef, l'Empereur Napoléon. Il n'en fut rien, l'armée française s'échappa et ce ne furent que quelques milliers de traînards qui restèrent aux mains des Russes. Si l'expression « c'est la Bérézina » doit être utilisée, c'est bien chez les Russes qu'on doit l'appliquer !
Alain Pigeard est vice-président du Souvenir Napoléonien. Enseignant, docteur en droit et docteur en histoire en Sorbonne, il est l'auteur de nombreux articles et livres sur l'époque napoléonienne dont plusieurs ouvrages de référence. Chez le même éditeur, il est l'auteur d'Arcole, un pont vers la légende et Leipzig, la bataille des Nations.