Oeuvres romanesques complètes. Vol. 1. Histoire de Pendennis : ses bonheurs, ses déboires, ses amis et son plus grand ennemi

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 855 pages
Poids : 930 g
Dimensions : 15cm X 21cm
Date de parution :
EAN : 9782849670149

Histoire de Pendennis

ses bonheurs, ses déboires, ses amis et son plus grand ennemi

de

chez CODA

Serie : Oeuvres romanesques complètes. Vol 1

Paru le | Broché 855 pages

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Quatrième de couverture

Surtout connu pour avoir écrit Barry Lyndon, dont le cinéaste Stanley Kubrick a tiré une adaptation inoubliable, William Makepeace Thackeray (1811-1863) est né dans un faubourg de Calcutta. Il appartient à une famille de fonctionnaires britanniques au service de la Compagnie des Indes orientales. En 1837 commence sa collaboration, sous de multiples pseudonymes, à divers magazines dont Fraser's, Bentley's, The New Monthly et le célèbre Punch, où il fera paraître de février 1846 à février 1847 en une série de feuilletons hebdomadaires, Le Livre des Snobs, qui lui assure une renommée que viendra décisivement asseoir le triomphe de La Foire aux Vanités.

Considéré comme l'égal de Charles Dickens dans le roman anglais, il publie, entre autres, The History of Pendennis (1848-1850), le plus autobiographique de tous ses romans ; The History of Henry Esmond (1852), évocation de l'époque de Marlborough où se détache l'étude, en un sens déjà freudienne, de la jalousie de lady Castlewood ; The Newcomes (1853-1855), fresque sociale à la fois sentimentale et âpre ; The Virginians (1857-1859), saga des aventures des descendants du colonel Esmond. Quant à ses deux séries de conférences, Les Humoristes anglais du XVIIIe siècle (1853), admirables portraits de ses devanciers, particulièrement de Fielding, et Les Quatre Georges (1860), dénonciation virulente de la monarchie, elles ont beaucoup contribué à sa popularité.

Trop victorien et trop intimement divisé pour ne pas se résigner aux compromis, Thackeray s'est attaché à faire ressortir l'origine individuelle du mauvais fonctionnement de la société, notamment le rôle essentiel de la vanité, de l'arbitraire, de l'injustice, de la fragilité des ambitions humaines menées par l'égoïsme, le faux-semblant, et surtout les fausses valeurs : l'argent et les titres.

Empreint d'une sorte d'ironie désabusée que les malheurs de son existence personnelle ont aiguisée, son sens tranchant de la médiocrité de la plupart des êtres humains, de la cruauté des conventions sociales et du rôle souterrain mais majeur de l'argent, le conduit à une narration certes aimable, mêlant souvenirs et méditations à bâtons rompus, mais aussi constellée, sous l'apparence de la plus parfaite civilité, de ces traits cinglants qui sont sa marque, rare alliance de tendresse et de sarcasme, variété très particulière d'humour qu'il a lui-même définie comme «l'esprit plus l'amour».

Histoire de Pendennis, roman aussi impressionnant et remarquable que La Foire aux Vanités ou Barry Lyndon, n'a pas été publié en France depuis le milieu du XIXe siècle. Sa parution constitue le premier tome de l'oeuvre romanesque intégrale à publier par les éditions Coda.

Du même auteur : William Makepeace Thackeray