Collection(s) : Beaux-arts
Paru le 26/03/2014 | Relié sous jaquette 159 pages
Tout public
La peinture de paysage s'est, au XIXe siècle, largement inspirée des découvertes scientifiques sur la foudre, les éruptions volcaniques et les phénomènes de glaciation.
Au cours de là seconde moitié du XVIIIe siècle, les sciences de la météorologie, de la glaciologie et de la volcanologie ont connu un véritable essor dont l'impact n'a pas tardé à se répercuter sur les arts figuratifs. La curiosité scientifique à l'égard de la foudre et des éclairs a pour contrepartie l'exploitation de l'esthétique du Sublime : les scènes de naufrage et de catastrophes, avec un Vernet, un Turner ou un Loutherbourg, investissent la peinture de paysage, témoignagés de cette nouvelle sensibilité romantique que les artistes vont exploiter à l'instar des écrivains. Le « réveil » du Vésuve au siècle des Lumières et ses multiples éruptions incitent les peintres à observer ces phénomènes avec un « oeil scientifique », ouvrant ainsi une voie différente de celles du pittoresque et de l'imaginaire.
Avec ses grandes planches de reproduction, le présent ouvrage illustre la manière dont, en mettant leur palette au service d'un intérêt qu'ils partagent avec les hommes, de sciences, des artistes comme Pierre Jacques Volaire, Jean-Pierre Houël, Jakob Philipp Hackert, Joseph Wright of Derby, Frédéric Edwin Church, Caspar David Friedrich, sont parvenus à restituer l'énergie, la matière organique - le feu, la lave, l'eau, la glace - et les effets atmosphériques.