Collection(s) : Littérature étrangère
Paru le 10/09/2008 | Broché 239 pages
traduit de l'anglais par (Canada) Michel Chrestien | édition revue et corrigée par Frédéric Brument
Panique à la banque et autres dérapages littéraires
Dans le texte intitulé « Panique à la banque », un homme vient pour la première fois déposer ses économies dans une institution bancaire : la solennité des lieux et du personnel fait monter en lui une panique grandissante et, au terme d'une série d'échanges où l'absurde le dispute à l'angoisse, il finira par vider son compte aussitôt après l'avoir ouvert. Application exemplaire de l'humour tel que l'avait défini Mark Twain : « Toute chose humaine est pathétique. La source secrète de l'humour n'est pas la joie mais le chagrin. »
Au fil des quarante textes qui composent ce recueil, le premier et l'un des meilleurs de l'auteur, Stephen Leacock fait feu de tout bois et montre l'étendue de sa palette d'humoriste : parodies des genres en vogue, critiques sociales d'un humour noir grinçant, incursions dans l'absurde et le non-sens.
Comme le disait l'un de ses fervents admirateurs : « C'est un des types les plus drôles que je connaisse... Une fois qu'on a commencé à le lire, on ne peut plus s'arrêter » (Groucho Marx).
Professeur d'économie politique à l'université de Montréal, Stephen Leacock (1869-1944) connaît le succès dès la parution du présent recueil en 1910. Surnommé « le Mark Twain canadien », il écrira avec la même popularité plus de vingt-cinq livres dans cette veine (parmi lesquels L'Île de la tentation et Le Plombier kidnappé, récemment traduits), qui font de lui le grand humoriste canadien du siècle dernier.