Collection(s) : Phoïbos
Paru le 21/01/2011 | Broché 46 pages
Si personne ne dira le dernier mot, toujours la poésie éclairera l'espace et le temps. La fonction du poète étant de pénétrer le sens caché du réel, la poésie est d'abord mode de vie, et de vie intégrale, comme l'a si bien dit et démontré Saint-John Perse.
Tous les poèmes de Gisèle Sans sont précieux qui rappellent à l'homme le, besoin d'être, en tous lieux et à tout instant cependant que, comme elle l'écrit dans un poème de ce recueil, « le passé s'engouffre dans le présent illuminé ».
Yves Broussard
Au seuil écailleux de pierre
pour qui sait
un temple de verdure
Suivre la voie du silence
Monter les marches
de récompense
de recueillement
de régénération
Gisèle Sans, née en 1946 à Paris où elle a suivi des études littéraires, vit à Aix-en-Provence. Elle écrit de la poésie depuis toujours. Tous les arts la passionnent. Ses recueils s'organisent autour de trois thèmes qui sont d'ailleurs les titres de recueils d'écriture plus ancienne : Voyages et... paysages intérieurs. Émotions d'Art, Vivances. Quant à la forme, elle évolue vers des suites de poèmes, au sens musical, et une disposition de plus en plus graphique, dans une recherche qui épouse au plus près les élans poétiques. Elle est l'auteur de dix recueils dont Comme galets. Encres Vives, 2009, Ciel profond. Encres Vives, 2010, et d'une anthologie à parution annuelle La Couleur des poèmes, Poésie-Images. Elle est présente dans L'Année poétique 2008, anthologie Seghers, par Patrice Delbourg, Jean-Luc Maxence et Florence Trocmé.
