Poèmes mystiques

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 87 pages
Poids : 100 g
Dimensions : 13cm X 19cm
Date de parution :
EAN : 9782742765041

Poèmes mystiques

de

chez Sindbad

Collection(s) : La petite bibliothèque de Sindbad

Paru le | Broché 87 pages

Poche
9.80 Indisponible

calligraphie , trad. de l'arabe et présentation par Sami-Ali


Quatrième de couverture

Fulgurante figure de la mystique en Islam, Hussein Mansour al-Hallâj appartient à cette rare pléiade de poètes pour qui la poésie fait un avec la pensée. Cela ne saurait se produire que si la poésie est sublime et la pensée profonde. Cependant, puisque Hallâj est avant tout un mystique, un des plus grands de tous les temps, l'unité de la pensée et de la poésie chez lui trouve sa justification dans une expérience de la totalité qui sert à exprimer une relation unique à l'Unique. Expérience non mutilée, non mutilante, où l'âme coexiste avec le corps, la raison avec ce qui la nie, la finitude de la mort avec l'horizon de la résurrection, et où le coeur et l'imagination, portés par cette force transfiguratrice qu'est l'amour, deviennent des moyens de connaissance, des sens véritables.

La poésie est inséparable de la vie, une vie tout entière tournée vers l'Unique, Lequel unifie mais dans le déchirement, fait accéder au vrai mais dans la contradiction, permet de Le retrouver et de se retrouver mais dans le dépassement de tout. La poésie, chez Hallâj, est la forme suprême que, provisoirement, juste avant le silence ultime, la pensée prend quand elle doit se dépasser dans l'indépassable.

Biographie

D'origine persane, Hussein Mansour al-Hallâj est né en 857. Après avoir longtemps vécu auprès des maîtres soufis, il rompit avec eux et prêcha sa propre doctrine mystique, suscitant l'hostilité des autorités politiques, mais aussi des théologiens, et même des soufis. Il fut condamné à mort en 922, affreusement torturé, crucifié, décapité et brûlé. Il aurait auparavant déclaré "Anâ al-Haqq", "Je suis la Vérité créatrice". Cette parole célèbre, objet d'innombrables commentaires, fut considérée comme un blasphème, bien que de grands mystiques (dont Rûmî) n'y aient vu qu'une preuve d'humilité (Hallâj n'étant rien, Dieu seul demeure).

Du même auteur : Hussein Mansour al- Hallâj