Quelle justice pour les victimes des essais nucléaires ? : pour l'adoption du principe de présomption légale

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 143 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 15cm X 21cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-913374-18-8
EAN : 9782913374188

Quelle justice pour les victimes des essais nucléaires ?

pour l'adoption du principe de présomption légale

de

chez Centre de documentation et de recherche sur la paix et les conflits

Paru le | Broché 143 pages

Tout public

13.72 Indisponible

préface Jean-Paul Teissonnière | contribution de Abraham Béhar | édition Association des vétérans des essais nucléaires ; Moruroa e tatou


Quatrième de couverture

Quelle Justice pour les victimes des essais nucléaires ?

Pour l'adoption du principe de présomption légale

Généticien réputé et membre de l'Académie française, Jean Rostand dénonçait en 1966 ces « saboteurs du protoplasme humain » qui, avec leurs expériences nucléaires, allaient faire subir aux insulaires du Pacifique « les effets de la radioactivité à bout portant ». Quarante ans plus tard, vétérans des essais et populations sous le vent des retombées nucléaires découvrent que leurs maladies, cancéreuses ou non, ont un lien avec leur présence sur les sites d'essais ou à leur proximité.

Les recherches scientifiques d'aujourd'hui sur les maladies « radio induites » confirment les propos véhéments de Jean Rostand. Peu importe la dose de radioactivité, écrit en substance le professeur Abraham Béhar, c'est le génome qui est atteint. Le consensus scientifique est tel que, pour épargner aux victimes d'interminables et coûteuses expertises, les États-Unis ont décidé d'appliquer le principe de présomption de lien avec le service pour tous ceux qui ont participé à leurs expériences nucléaires.

La France, depuis sa première bombe à Reggane en 1960, reste crispée sur son dogme des essais propres et sans conséquence sur la santé. Mais aujourd'hui, les preuves foisonnent : les conditions de sécurité des expériences nucléaires sahariennes et polynésiennes de la France ont été gravement sous-estimées. Il n'est plus possible de nier le lien entre la présence sur les sites d'essais ou dans leur voisinage et les pathologies d'aujourd'hui. Malgré l'apposition du secret défense, la vérité sur les essais français éclate.

En 2007, les associations - Aven, Moruroa e tatou et Observatoire des armements/CDRPC - jugent qu'on ne peut plus attendre. La classe politique doit trancher et adopter, par la loi, le principe de présomption. La justice pour les victimes des essais nucléaires est à ce prix.